Athlétisme : rencontre avec Delphine Nkansa, la nouvelle perle du sprint belge
Delphine Nkansa, c’est un sourire. Un soleil. Une jeune fille à l’énergie débordante. Née à Sambreville d’un père d’origine congolaise et d’une mère qui a grandi en Belgique, elle quitte la Belgique pour s’installer au Portugal avec sa famille, à l’âge de 3 ans. Aujourd’hui, son lieu de résidence est Paris, où elle jongle entre ses études de droit et ses entraînements.
Delphine Nkansa, c’est aussi un cœur qui vibre pour un sport : l’athlétisme, et le sprint en particulier. Au printemps 2022, elle réalise une entrée fracassante dans le monde de l’athlétisme noir-jaune- rouge en s’emparant du titre de championne de Belgique, toutes catégories, sur 200 m. Deux mois plus tard, elle prend part à son premier championnat international chez les Seniors, l’Euro de Munich, et atteint le stade des demi-finales en 100 m, en 200 m, et la finale avec le relais 4×100 m, les « Belgian Rockets ». Delphine n’a alors que 21 ans.
Depuis cet incroyable été 2022, l’athlète, affiliée au club bruxellois de l’Excelsior, poursuit son ascension vers les sommets du sprint international. Aux Championnats d’Europe en salle, disputé à Istanbul, en mars de cette année, Delphine termine 6 e de la finale du 60 mètres , et repart de la capitale turque avec un nouveau record personnel de 7.19 sur la distance.
Alors que les premières compétitions de la saison estivale se profilent, la nouvelle pépite du sprint belge a le regard concentré sur son objectif principal cet été : les Championnats d’Europe Espoirs, organisés à Espoo, en Finlande. D’abord, accrocher la qualification, et une fois en Finlande, Delphine rêve à un top 3 soit sur 100 mètres, soit sur 200 mètres ou sur 4 x 100 mètres, ou encore pourquoi pas dans ces 3 épreuves? , se dit-elle. En ligne de mire aussi de la jeune fille, les Jeux Olympiques, qui se dérouleront dans son jardin presque, à Paris. Son rêve sera là aussi d’accrocher la qualification, et aller le plus loin possible dans la compétition.
Aujourd’hui, Delphine Nkansa ne se fixe aucune limite et n’a pas peur de rêver en grand.
■ Un reportage de Laura Vandormael, Loïc Bourlard et Timothée Sempels