Associations en péril : “Il ne faut pas criminaliser la pauvreté”, regrette Laurent d’Ursel
Hier, plus de 300 associations ont lancé un appel à la classe politique, soulignant que l’absence de gouvernement bruxellois met en péril leur avenir. Pour en discuter, Laurent d’Ursel, co-fondateur de DoucheFLUX, était invité sur Bonjour Bruxelles.
L’association DoucheFLUX offre l’accès à des soins sanitaires à proximité de la Gare du Midi. Si la majorité des ses activités sont agréées, elles ne sont pas menacées par l’absence de gouvernement, mais ce n’est pas le cas de DentalFLUX.
Ce projet pionnier, inauguré ce jeudi entend prodiguer des soins dentaires via un camion mobile. “C’est un jeune projet qui dépend d’un subside limité dans le temps. Le ministre Alain Maron (Ecolo) a été clair, si il n’y a pas de gouvernement, il n’y a pas de pérennité possible pour la seule employée que nous avons”, regrette Laurent d’Ursel.
► Lire aussi | 2025, une année sans promotion du vélo ? Plusieurs organisations cyclistes se retrouvent sans financement
Pour lui, il s’agit d’un exemple parfait de l’irresponsabilité des politiques. “Ils devraient au moins s’entendre pour ne pas créer de dégâts collatéraux massifs”. Sans coordinatrice, ce projet pourrait s’arrêter en septembre.
DoucheFLUX est l’un des signataires de l’appel au monde politique à lever les incertitudes budgétaires. En effet, les douzième provisoires plongent les financements des associations dans l’incertitude. “Il faudrait penser à un système où si il n’y a pas d’accord entre les politiques, on prend le même budget et on continue”.
■ Interview de Laurent d’Ursel, co-fondateur de DoucheFLUX au micro de Fabrice Grosfilley