Arrêt de travail dans trois écoles bruxelloises pour réclamer une fermeture dès lundi
Président de la section Bruxelles-Capitale du SLFP-Enseignement, Michel Oeyen a demandé une fermeture immédiate des établissements étant donné les clusters à l’oeuvre.
La plupart des membres du personnel des instituts Redouté-Peiffer, Emile Gryzon mais aussi de l’institut d’enseignement spécialisé Herlin ont marqué vendredi un arrêt de travail d’une heure à 10h20 pour demander la fermeture immédiate de leurs établissements, sans attendre les vacances scolaires, étant donné les clusters à l’œuvre, a indiqué en matinée Michel Oeyen, président de la section Bruxelles-Capitale du SLFP-Enseignement au nom des trois syndicats en front commun.
A l’Institut Redouté-Peiffer, près de 40 professeurs sont écartés sur un total de 80, seuls trois éducateurs sur dix restent en poste et il y a un absentéisme plus que conséquent au niveau des élèves, selon le SLFP. La situation est similaire au niveau de l’encadrement des instituts Emile Gryzon et Herlin.
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Les directions ont demandé au pouvoir organisateur de la Cocof (Commission communautaire française) de fermer les établissements scolaires. Cette demande a été relayée au cabinet du ministre-président du gouvernement bruxellois Rudy Vervoort, qui a fait valoir son intention de ne pas suspendre les cours la semaine du 26 octobre et de maintenir les établissements ouverts jusqu’au congé de Toussaint qui a été prolongé jusqu’au 11 novembre. Il indique que les fermetures de classes restent possibles selon les règles en vigueur et qu’une nouvelle évaluation de la situation dans les écoles est en cours.
Pauses-masques et autres mesures
“Il y a des professeurs absents, mais aussi de nombreux travailleurs parmi le personnel d’entretien et donc on ne nettoie plus correctement les locaux, ce qui était une condition pour la reprise des cours”, souligne Michel Oeyen.
“Quel est le pourcentage de professeurs en quarantaine pour que le pouvoir organisateur accepte de fermer une école? On veut fermer les écoles pour mettre fin à l’effet des clusters et pour reprendre dans de bonnes conditions après les vacances de Toussaint“. Il appelle par exemple à l’instauration de mesures pour la rentrée comme l’obligation d’organiser des pauses-masques en extérieur afin d’éviter que tout le monde ne l’enlève en même temps à la pause de midi.
Belga – Photo : Belga/Nicolas Maeterlinck