Amnesty appelle la Belgique à accueillir des mineurs non accompagnés des îles grecques
Amnesty International appelle la Belgique à accueillir des mineurs non accompagnés (mena) coincés sur les îles grecques, déclare-t-elle dans un communiqué mardi. Une résolution à ce sujet sera débattue mercredi par la Commission des Relations extérieures de la Chambre.
L’ONG avait lancé plusieurs appels à la Première ministre Sophie Wilmès “afin que la Belgique coopère avec la Grèce pour protéger les personnes migrantes et demandeuses d’asile contre le COVID-19“. Elle lui avait envoyé une pétition signée par plus de 20.400 personnes, ainsi qu’au Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. “La situation des personnes demandeuses d’asile sur les îles grecques est abominable. Entassées dans des camps surpeuplés, elles font face à une situation sanitaire catastrophique, qui est aggravée par la pandémie de COVID-19. Dès lors, nous demandons à nos députés de participer d’urgence à l’effort de relocalisation des personnes les plus vulnérables, dont les mineurs non accompagnés“, explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
Plusieurs mineurs non accompagnés présents sur les îles grecques ont récemment été relocalisés vers le Luxembourg et l’Allemagne. Le Portugal, la Croatie, la Finlande, la Lituanie, l’Irlande et la France se sont également engagés à faire de même.
Belga