Comment protéger le logement à Bruxelles ? Deux contrôleuses sillonnent les rues du centre-ville
La Ville de Bruxelles souhaite limiter le nombre de Airbnb dans la capitale afin d’éviter un phénomène de spéculation immobilière et ainsi, une hausse des prix des logements. Une cellule a été mise en place dans le but de chasser les hébergements illégaux.
Il y a quelques mois, la législation régionale a changé et est devenue plus stricte. Maintenant, il est possible de louer son bien seulement 120 jours par an. Dans certains quartiers, environ 30% des logements sont loués sur des plateformes comme Airbnb, mais pas par des particuliers. En effet, de grands groupes profitent de ces moyens de locations. Ils rachètent des bâtiments entiers afin de les louer toute l’année à des touristes, au détriment des locations traditionnelles de long terme.
La législation bruxelloise est aujourd’hui attaquée en justice par l’association Short Term Rental (STR). Cette dernière défend les intérêts des particuliers et professionnels exploitants des hébergements touristiques non hôteliers. L’association juge que cette ordonnance bruxelloise n’est pas conforme à la directive européenne service qui cadre la liberté d’entreprendre.
■ Un reportage de Thomas Dufrane, Charles Carpreau et Pierre Delmée