À Bruxelles, la N-VA imagine une “thérapie de choc”: fermeté et simplification
A Bruxelles comme ailleurs, la N-VA veut avant tout éviter la poursuite du modèle de la Vivaldi alliant socialistes, libéraux, écologistes et chrétiens démocrates, a déclaré lundi le président de la formation nationaliste, Bart De Wever, aux côtés des têtes de listes de sa formation à Bruxelles. Celles-ci ont présenté ce lundi le programme électoral de la N-VA dans la capitale. Le parti nationaliste estime être devenu fréquentable même pour les francophones. Son crédo pour gérer la capitale : fermeté et simplification.
■ Reportage de Michel Geyer et Marjorie Fellinger
Sécurité renforcée, structure unique de gestion de la mobilité, du logement, de la propreté et de la sécurité; assainissement budgétaire, et ville bilingue en constituent les principaux fils conducteurs. Parmi les propositions avancées, il y en a qui sans surprise durciront les discussions en cas de négociation pour la constitution d’une majorité. La principale d’entre elles porte sur la fusion des zones de police, des communes et de nombreuses structures que la N-VA voudrait voir prises en main intégralement par la Région. Comme son président de parti, Cieltje Van Achter y entrevoit la perspective d’économies, sans toutefois chiffrer celles-ci. Selon l’actuelle cheffe du groupe N-VA au Parlement bruxellois, le gouvernement Vervoort n’a pas donné d’indication claire sur les investissements pour l’avenir et sur les marges disponibles.
Une chose est sûre: pour une gestion plus efficace, il faut mettre davantage de Bruxellois au travail et éplucher les subventions/subsides un par un. La N-VA considère que l’investissement régional dans le futur musée d’art contemporain Kanal est excessif et non prioritaire. Pour Bart De Wever, il faut comparer “l’input et l’output. Bruxelles est un marécage financier, tandis que les dépenses par habitant sont bien trop élevées”. Au cours d’une conférence de presse, les chefs de file de la N-VA ont dit percevoir une évolution des mentalités des partis francophones à leur égard, dans l’hypothèse de l’ouverture de discussions pour former une majorité en Région-capitale. A l’attention de ceux qui en douteraient encore, Bart De Wever a répété qu’il était exclu d’ouvrir des négociations avec le PTB.
Avec Belga