En 44 ans, les populations d’animaux vertébrés sauvages ont chuté de 60%
Entre 1970 et 2014, les populations de vertébrés sauvages ont décliné de 60%, alerte le WWF dans la dernière édition de son rapport “Planète vivante” publiée mardi. Malgré la succession d’études alarmantes, la chute ne cesse de s’accélérer puisqu’elle s’élevait à 58% en 2012 et 52% en 2010, selon les précédentes éditions du document bisannuel.
“Il n’est pas trop tard“, assure Antoine Lebrun, directeur général de WWF-Belgique, “mais à force de répéter le même message, on se demande si ça sert encore à quelque chose.” Néanmoins, face à l’urgence climatique, “ce message reste essentiel.”, ajoute-t-il, insistant sur le fait qu’il n’est pas trop tard.
Aujourd’hui la situation la plus dramatique se situe en Amérique du sud et centrale où 89% des populations ont disparu depuis 1970. Plus largement, des espèces comme les rhinocéros et les éléphant, pourraient avoir disparu d’ici 2025.
Les deux principales causes de cette situation : la destruction et la dégradation des habitats et la surexploitation.
La solution? “Les changements de comportements individuels sont indispensables mais seront insuffisants si on veut arrêter le déclin.”, explique encore le WWF. “Il faut un engagement politique beaucoup plus fort, qui intégrerait la protection du climat et de la biodiversité comme base à toute politique qui se projette dans le long terme.”
► Antoine Lebrun, directeur général de WWF-Belgique, était l’invité de M, le mag de la rédaction
► M, le mag de la rédaction, du mardi au vendredi à 18h20





