3.500 enfants bruxellois n’ayant pas réclamé d’allocations familiales retrouvés en six ans
La caisse publique bruxelloise Famiris a réussi, depuis sa création en 2019, à faire bénéficier 3.500 enfants d’allocations familiales dont le droit n’avait pas été ouvert, grâce à la détection numérique, indique-t-elle mercredi.
Famiris croise pour ce faire les données des allocations familiales bruxelloises avec celles du registre national, via la banque carrefour de la sécurité sociale. Cela permet à la caisse publique d’Iriscare de détecter des enfants pour lesquels aucune demande n’a été introduite, 120 jours après la création d’un droit potentiel. En moyenne, 71 enfants dans ce cas sont identifiés chaque jour.
Une fois l’enfant identifié, l’octroi d’allocations familiales ne se fait pas automatiquement. Famiris doit contacter les familles, ce qui ne peut se faire actuellement que par courrier car l’institution ne dispose que du numéro de registre national et de l’adresse officielle. “Certaines parties de la procédure doivent encore être réalisées manuellement, faute de flux de données automatiques.”
Des “limites techniques” qui démontrent la nécessité d’une “automatisation supplémentaire pour atteindre les familles encore plus rapidement et réduire les obstacles administratifs”, plaide Famiris.
Près d’un tiers des enfants identifiés par cette procédure grandit dans une famille à faible revenu. “L’impact de cette détection proactive est donc particulièrement important : un droit qui, autrement, n’aurait peut-être pas été pris en compte avant des années est désormais accordé à temps.”
“Tout le monde a droit à un bon départ dans la vie. En tant qu’administration publique, nous ne pouvons laisser tomber aucun enfant”, souligne Tania Dekens, fonctionnaire dirigeante d’Iriscare.
Belga





