1,5 million pour l’économie circulaire bruxelloise
La Région bruxelloise a concrétisé la moitié des cent onze mesures du Programme régional d’Economie circulaire (PREC) lancé il y a deux ans, s’est félicité mercredi le ministre bruxellois de l’Economie, Didier Gosuin, lors de la rencontre annuelle #becircular.
La capitale a été l’une des premières régions en Europe à se doter d’un programme de soutien à l’économie circulaire, en 2016. A ce jour, “50% des mesures ont déjà été réalisées“, s’est réjoui Didier Gosuin.
Les différents outils mis à disposition par la Région “ont permis d’accompagner 222 entrepreneurs en 2016 et 2017, alors que l’objectif initial était de parvenir à 220 d’ici 2019“, a-t-il ajouté.
Les appels à projets lancés dans le cadre du PREC ont également contribué à financer 139 idées d’entreprises pour un total de 8,3 millions d’euros et plus de 1.200 opérateurs économiques ont été sensibilisés à l’économie circulaire.
En mai dernier, la Région a par ailleurs lancé “cicrlemade.brussels”, un premier “cluster”, ou espace d’échanges, destiné à fédérer les acteurs, développer des collaborations et faciliter la conquête de nouveaux marchés. Trentre entreprises en sont actuellement membres.
“L’évaluation de mi-parcours du PREC souligne une fois de plus à quel point la Région bruxelloise est pionnière en matière d’économie circulaire”, selon la ministre régionale de l’Environnement, Céline Fremault, qui concède toutefois qu’il “reste du pain sur la planche”. “Nous devons renforcer l’ancrage local à l’échelon communal et encourager le développement de synergies avec d’autres secteurs et compétences régionales comme la mobilité”, poursuit-elle.
Pour la secrétaire d’Etat à la Propreté publique, Fadilaa Laanan, également compétente en la matière, “nous devons continuer à développer de manière innovante des filières de traitement d’économie circulaire comme cela se fait à Recy K”. Cette plateforme, située à Anderlecht, est spécialisée dans la réutilisation, la réparation, le réemploi et le recyclage de déchets ainsi que dans la formation et la réinsertion socio-professionnelle. “Ce type de structure permet de concrétiser des mesures qui, jusqu’ici, restaient encore très théoriques”, estime Mme Lanaan.
Belga/ Photo : Fadila Laanan via Facebook