Une campagne à Bruxelles en faveur de la réduction de la place de la voiture
Le gouvernement bruxellois appelle à faire de la capitale une “destination partagée”, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement de mercredi. L’objectif est de réduire de 15% le nombre de voitures entrant et circulant dans la Région. Cet objectif, partagé par les partenaires sociaux, devra être poursuivi sans pénaliser ou stigmatiser le comportement individuel des navetteurs, mais bien en valorisant positivement l’ensemble des alternatives de mobilité partagée (co-voiturage, télétravail, transports publics, parkings de transit, etc.), précise le ministre-président Rudi Vervoort.
Cette initiative fait partie d’une série de campagnes de sensibilisation que le gouvernement bruxellois souhaite lancer avec les partenaires sociaux afin d’améliorer la qualité de l’air en ville et rendre la circulation plus fluide en réduisant la pression du trafic automobile entrant à Bruxelles. Mercredi, Bruxelles sera ainsi déclarée “destination partagée”.
Tous les partenaires institutionnels et socio-économiques ont été impliqués dans cette campagne de sensibilisation commune afin d’encourager les automobilistes à se déplacer de manière partagée depuis ou vers Bruxelles. Cette campagne pourra être renouvelée lors de la semaine de la mobilité en septembre 2019. “A l’image d’autres campagnes de communication et de sensibilisation (je pense par exemple à “Sprout to be Brussels” lancé par Beci), nous devons mettre en avant les solutions existantes : valorisons la mobilité partagée, des transports en commun au covoiturage, le temps d’une journée ou d’une semaine où les navetteurs autosolistes sont invités à se déplacer autrement”, expliquait Rudi Vervoort en février, à l’annonce du lancement de la campagne.
“En réduisant l’autosolisme, nous réduirons les embouteillages et augmenterons la qualité de vie en ville. La journée du 5 juin est un premier pas dans la bonne direction”, selon le ministre régional de la Mobilité Pascal Smet. “10% de navetteurs entrants en moins c’est 40% d’embouteillages en moins”, a ajouté le ministre bruxellois de l’Economie Didier Gosuin.
“J’en appelle aussi au fédéral pour qu’il s’implique aussi, concrètement en améliorant l’offre des trains, en priorité dans Bruxelles, en collaboration avec la Stib, et en accélérant les chantiers du RER”, a conclu Céline Fremault, ministre de l’Environnement.
Belga – Photo: Eric Lalemand