Survol de Bruxelles : le Médiateur fédéral demande le respect strict du permis accordé à Brussels Airport

Selon lui, le patron de Brussels Airport a d’ores et déjà indiqué qu’il ne respecterait pas certaines obligations contenues dans son nouveau permis d’environnement.

Le Médiateur Fédéral de l’aéroport national, Philippe Touwaide, a demandé mardi, dans un courrier adressé au ministre flamand de l’Environnement, Jo Brouns, d’imposer à Brussels Airport le strict respect de son récent permis d’environnement

Selon M. Touwaide, à plusieurs reprises, M. Arnaud Feist, représentant de cette société commerciale privée titulaire d’une licence aéroportuaire et d’un permis d’environnement pour gérer le domaine aéroportuaire à Bruxelles-National, a indiqué dans la presse qu’il ne respecterait pas certaines obligations contenues dans son nouveau permis d’environnement.

Des vols du week-end ciblés

Les griefs de M. Feist concernent principalement les 10 millions annuels de rétribution que Brussels Airport doit payer pour l’infrastructure ferroviaire Diabolo, ainsi qu’une réduction des niveaux individuels de bruit des avions pendant le week-end.

Le Médiateur fédéral demande, en tant que gardien du Droit et des lois, au ministre régional flamand compétent d’adresser un rappel à l’ordre à Arnaud Feist, ainsi que de s’assurer du contrôle strict du respect des clauses du permis d’environnement. Il vise en particulier le paiement par Brussels Airport Company d’une redevance annuelle de 10 millions pour l’infrastructure Diabolo ; l’application sans conditions de la diminution du niveau individuel de bruit des avions le week-end ; la construction aux frais de BAC d’un mur complet antibruit autour du domaine aéroportuaire pour protéger les communes limitrophes ainsi que d’un hall couvert pour les essais de moteurs d’avions.

Au passage, le Médiateur a tenu à rappeler qu’il n’y avait pas de normes de bruit en Région flamande pour le trafic aérien et que le permis imposait des limites au bruit émis par les avions. Qui plus est, cet aspect du permis ne relève pas de l’exploitant d’un aéroport mais des compagnies aériennes, a-t-il ajouté.

Pour M. Touwaide, le respect et l’empathie pour la communauté des riverains de l’aéroport impose d’appliquer ces mesures indispensables dans l’équilibre économie/santé/environnement.

Belga

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11 février 2025 - 07h01
Modifié le 11 février 2025 - 09h05

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