Rues scolaires : leur gestion demande une bonne organisation
Une nouvelle rue scolaire vient d’être inaugurée rue du Marais. Si l’initiative cherche à faciliter la vie des enfants, la gestion d’une telle rue n’est pas toujours facile.
Les rues scolaires, ce sont des rues fermées au trafic lors des heures d’arrivée et de sortie des élèves. Elles sont de plus en plus nombreuses à Bruxelles : il en existe actuellement 29 pour 33 écoles.
Pour parvenir à fermer le périmètre, une bonne organisation est nécessaire : “Tous les jours, on monte la garde à la barrière“, explique Arianna Ficher, présidente du comité des parents de Regenboog, “il y a un parent bénévole qui reste à côté de la barrière pour faire en sorte que tout se passe bien“.
Ces rues, plus sécurisées pour les enfants, permettent aussi d’améliorer la qualité de l’air aux abords des écoles. C’est donc une initiative qui plait aux parents. Ces derniers attendent juste plus d’aide, notamment de la part de la commune : “La commune, qui soutenait le projet, n’est plus suffisamment présente. Ce sont les parents qui sont amenés à se relayer bénévolement pour tenir la barrière le soir et le matin“, annonce Justine Di Prima, coordinatrice de campagne pour “Chercheurs d’air”. “Sans un appui plus structurel, ces rues risquent de mourir“, craint Arianna Ficher.
Ce mercredi, dans le quartier de la rue du Marais, une nouvelle rue scolaire a été inaugurée. Ici, un autre dispositif est mis en place, pour alléger le travail des parents : “On travaille avec un dispositif fixe, avec des bacs à plantes“, explique Bart Dhondt, Échevin de la Mobilité à Bruxelles. Dans le quartier Louise, c’est une borne automatique qui a été placée.
■ Reportage de Gilles Joinau, Manon Ughi et Pierre Delmée