KazaKar débarque en Belgique pour vous aider à stationner votre véhicule
Quoi de plus stressant pour un automobiliste que de dénicher une place de parking en ville ? Et quelle perte de temps aussi. Il n’est pas rare que « l’on tourne » pendant plusieurs minutes (à Paris la durée moyenne pour trouver une place est de …20 minutes); sans compter que les emplacements en voirie continuent à diminuer. Avec comme corollaire, l’énervement, la pollution et la perte de temps.
Et puis arrive KazaKar, une application d’aide au stationnement développée en France. Elle est présente en Belgique depuis la fin du mois de septembre.
Nous avons contacté par téléphone son concepteur et directeur général, Brice Felfdis qui nous signale que l’application a déjà été téléchargée 600 fois en une semaine en Belgique,. Une satisfaction en soi; mais aussi et surtout, l’espoir qu’une communauté importante d’utilisateurs se forme chez nous. Car le principe même de Kazakar se fonde sur la collaboration d’une « masse critique » d’utilisateurs qui fournissent des informations les un(e)s aux autres. Comme pour l’application trafic Waze, qui a d’ailleurs fortement inspiré Brice Feldis et son équipe.
Pour utiliser KazaKar, il suffit de télécharger l’application sur un smarphone et activer la géolocalisation, s’inscrire et préciser les caractéristiques de votre véhicule (marque, modèle, couleur, etc) pour que l’on puisse vous reconnaître près de la place de stationnement. L’application vous communique en temps réel où se situe la place de parking la plus proche, en tenant compte du gabarit de votre véhicule. L’application renseignera le temps de libération de la place, et décrit votre voiture au véhicule partant. Il suffit d’informer, via un bouton, que vous êtes bien stationné. Lorsque vous retournez à votre véhicule, l’application informe la communauté du temps nécessaire pour atteindre le véhicule et ainsi que dès que la place est libre. KazaKar peut être configuré également pour une moto, ou une deuxième voiture.
« Lorsque plusieurs personnes se dirigent vers la même place » explique Brice Feldis, « ce sera la première arrivée qui obtiendra l’emplacement; mais les autres usagers seront immédiatement redirigés vers une place toute proche ».
« Le principe étant la collaboration entre membres de la communauté, il faut que que celle-ci soit la plus conséquente possible » ajoute le directeur de KazaKar. « Pour que ce soit un succès, il faut donc que le plus d’usagers s’inscrivent ». « A Bruxelles et en Belgique, on n’en est qu’au tout début ; il est donc possible que certaines demandes de stationnement ne fonctionnent pas, ou pas encore ». « Il faut en général deux ou trois ans pour atteindre un nombre d’usagers adéquat pour que tout le monde trouve rapidement une place ».
La startup française n’a pas encore développé de partenariats en Belgique, mais se dit ouverte à toute proposition, notamment avec de gestionnaires de parkings publics.
Quant aux développements futurs, Brice Feldis espère offrir, dans deux ou trois ans, une application « Premium » au prix de 24 euros qui comprendrait bien entendu beaucoup d’autres possibilités.
Photo Belga