Différentes méthodes ont été utilisées pour embellir la situation budgétaire bruxelloise

La Région inclut par exemple comme liquidités des soutiens à l’investissement non encore utilisés et conditionnels.

Alors que l’agence de notation Standard & Poor’s s’apprête à publier vendredi une nouvelle analyse sur la situation budgétaire et l’endettement de Bruxelles, une enquête du Tijd et du Brussels Times suggère que le gouvernement bruxellois a enjolivé via différentes méthodes ses soldes budgétaires et sa dette, peut-on lire mercredi dans l’Echo.

Selon ces médias, la Région inclut comme liquidités des soutiens à l’investissement non encore utilisés et conditionnels de la Banque européenne d’investissement et de la Banque de développement du Conseil de l’Europe pour les travaux du métro, totalisant 825 millions d’euros. Ce qui gonfle artificiellement son taux de couverture de la dette.

Et elle embellit également ses prévisions budgétaires. Le gouvernement bruxellois a ainsi comptabilisé, en vue d’un budget en équilibre en 2026, pas moins d’un milliard d’euros de mesures “encore à décider”, anticipant des décisions qu’un futur gouvernement devrait prendre alors même que les élections n’avaient pas encore eu lieu.

Belga

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