Festival de Cannes 2023 : le cinéma belge représenté dans les catégories parallèles

La 76ᵉ édition du festival de Cannes débute ce mardi soir. Aucun film belge n’est en compétition pour la Palme d’or, mais le cinéma belge est représenté par 5 films dans les catégories parallèles.

Deux films belges sont en lice pour la Caméra d’or, prix attribué au meilleur premier film, toutes sections confondues.

Ce vendredi à la semaine de la Critique, le film « Il pleut dans la maison » sera présenté au jury. Il s’agit de la première fiction de la cinéaste namuroise Paloma Sermon-Daï. Elle a été révélée pour son documentaire “Petit Samedi” qui a décroché le Bayard d’or au Fiff en 2020 et le Magritte du meilleur documentaire en 2022.

Lundi prochain, dans la sélection « Un certain regard » qui vise à mettre à l’honneur des œuvres audacieuses et originales de cinéastes encore peu connus, le jury présidé par Anaïs Demoustier et dans lequel on retrouve l’actrice belge Emilie Dequenne découvrira  « Augure », le premier long métrage du rappeur belgo-congolais Baloji avec à l’affiche l’actrice bruxelloise Lucie Debay.

On la retrouve aussi à l’affiche du film « Syndrome des amours passées » une comédie romantique décalée réalisée par le couple bruxellois Ann Sirot et Raphaël Balboni. Le film sera présenté ce samedi en séance spéciale à la Semaine de la Critique, section dédiée à la découverte de jeunes talents.

La Quinzaine des Cinéastes qui vise à mettre en lumière le travail de jeunes auteurs ainsi qu’à saluer les œuvres de réalisateurs reconnus, programme, elle aussi, deux films belges : L’Autre Lorenz de Claude Schmitz et Mambar Pierrette de Rosine Mbakam.

Le cinéma belge brillera également à Cannes à travers ses actrices

Dès ce mardi soir en ouverture, on pourra ainsi voir Erika Sainte dans Jeanne du Barry, avec Johnny Depp. Virginie Efira défilera cette année sur le tapis rouge pour deux films : la coproduction franco-belge « Rien à perdre » de Delphine Deloget et « L’Amour et les Forêts » de Valérie Donzelli.

Cécile de France donne, elle, la réplique à Vincent Macaigne dans « Bonnard, Pierre et Marthe » de Martin Provost, sélectionné à Cannes Première.

Anaïs Corbin