Salut Georges-Louis. Ça y est. Tu peux accrocher un nouveau badge sur ton tableau : l’Arizona a trouvé un accord sur le budget fédéral et en plus, si je t’écoute, c’est grâce à toi. Toi qui n’es même pas au gouvernement au passage. Mais comme tu l’as dit toi-même, si Georges-Louis était seul, il n’y aurait que des réductions de dépense et plus jamais aucune taxe. Visiblement tu es atteint du syndrome Alain Delon, celui qui fait parler de soi à la troisième personne parce qu’on se prend pour César. Pas de chance pour toi, il y a déjà un empereur romain dans le gouvernement et c’est Bart De Wever, mais soit.

Ce qui compte à présent, c’est que tu es débarrassé des négociations budgétaires au fédéral pour plusieurs années, puisque pour toi, il n’y aura plus aucune taxe supplémentaire. Attention, cette déclaration on la retiendra. Si le fédéral n’est plus une source d’embarras et que toi aussi tu n’as pas pensé une seule fois aux trois jours de grève nationale, tu vas peut-être enfin consacrer tout ton temps aux négociations bruxelloises. Parce que pour le moment, tu peux dire veni, vidi mais certainement pas vici. Le seul qui gagne ses batailles, c’est Frédéric De Gucht. Il s’est mis en formation insulte à tout bout de champ et est y devenu accro encore plus rapidement qu’un alcoolique. Alors Georges-Louis, pourquoi ne pas l’envoyer en cure…. d’opposition ?

En tout cas, il est temps de te coller à la barre des négociations bruxelloises, et s’il le faut, avoir le courage de la lâcher pour qu’un autre s’en saisisse et peut-être réussisse enfin à former un gouvernement. A bientôt pour sabler le champagne. Enfin j’espère.