C’est en Région bruxelloise que le risque de pauvreté reste le plus élevé du pays
Selon les derniers chiffres publiés mercredi par l’Office belge de statistique Statbel, les dix communes au revenu médian le plus faible en Belgique sont soit situées à Bruxelles, soit en Wallonie.
Le risque de pauvreté indique la proportion de la population de la commune dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté national. Les communes présentant le risque le plus élevé se situent toutes en Région de Bruxelles-Capitale: Saint-Josse-ten-Noode (33%), Molenbeek-Saint-Jean (31,2%), Anderlecht (28,0%), Koekelberg (26,2%) et Schaerbeek (26,1%). De façon globale, les communes au risque de pauvreté le plus faible se trouvent toutefois toutes en Région flamande.
Au niveau des chiffres, sept localités, toutes situées en province de Luxembourg, occupent la tête du classement des communes au revenu médian le plus élevé. Trois communes flamandes complètent le top 10: Kraainem (Brabant flamand), De Pinte (Flandre orientale) et Oud-Heverlee (Brabant flamand).
De l’autre côté du spectre salarial, dix localités francophones, dont six situées en région bruxelloise, occupent le classement des communes avec le revenu médian le plus bas. Saint-Josse-ten-Noode affiche le revenu médian le plus faible, à 20.815 euros.
Le revenu mentionné dans ce texte est le revenu disponible équivalent administratif. Ce revenu, calculé à l’aide de données administratives, tient compte, pour l’ensemble de la population, des revenus (nets) imposables et non imposables (revenu professionnel, allocations sociales, pensions, revenu d’intégration, revenus locatifs, revenus du capital, allocations familiales, rentes alimentaires, etc.). Ils sont additionnés pour tous les membres du ménage afin d’obtenir un revenu disponible administratif pour le ménage. Un revenu médian signifie, dans ce cas-ci, que la moitié des habitants de la commune gagne moins que le revenu médian et que l’autre moitié gagne plus.
Belga





