Un institut bruxellois à la tête d’un réseau mondial dédié à l’IA servant l’intérêt public
Le but de cette alliance est de renforcer la collaboration internationale autour de l’IA pour le bien commun.
L’institut de recherche bruxellois consacré à l’intelligence artificielle, baptisé FARI, a coordonné le lancement, mardi, du Public Interest AI Network (PIAI Network), une alliance mondiale d’institutions européennes, américaines et asiatiques dont l’objectif est de pousser l’intelligence artificielle au service de l’intérêt public, face aux nombreuses dérives commerciales de l’IA.
FARI, l’institut né de la collaboration entre la VUB et l’ULB, et l’AI & Society Lab de l’Alexander von Humboldt Institute for Internet and Society de Berlin ont lancé ce réseau à l’occasion d’une conférence de l’organisme bruxellois qui a réuni plus de 900 participants des mondes académique, industriel et du secteur public.
Le bien commun
Le but principal de cette alliance avec des instituts et universités d’Allemagne, du Brésil, du Canada, des États-Unis, du Chili et du Japon est de renforcer la collaboration internationale autour de l’IA pour le bien commun, mais aussi de construire un agenda mondial partagé “conciliant innovation technologique et responsabilité sociétale“. “Alors que l’IA façonne de plus en plus la vie publique, il devient indispensable de définir des cadres communs qui placent au centre les valeurs humaines, la transparence et le bénéfice sociétal“, ajoutent les principaux acteurs de ce nouveau réseau.
Les initiateurs de cette collaboration déclarent souhaiter un développement “inclusif et transparent de l’IA“, mais aussi construire des ponts entre le public, l’industrie et les citoyens. Cela passera par des réunions entre les différents acteurs du réseau PIAI, des groupes de travail ou des recherches communes.
Belga





