85% du budget bruxellois négocié ? “Je n’ai pas eu les mêmes cours de mathématiques que le PS”

Le président de l’Open VLD ne se montre pas aussi optimiste que les socialistes dans l’avancée des discussions. En revanche, il est d’accord avec eux sur un point : il faut avant tout trouver un accord sur le budget.

Changement de formateur, changement de méthode. Suite au retrait de David Leisterh (MR), son président de parti Georges-Louis Bouchez a annoncé qu’il reprenait la main. Ce dernier veut élargir le champ des négociations à la recherche d’un accord de gouvernement. Mais pour le PS, l’urgence est à l’aboutissement des discussions budgétaires. Ce n’est que sur la base “d’un cadre budgétaire définitif qu’il sera possible d’avancer sur une déclaration de politique générale qui traduira l’accord budgétaire et permettra l’installation d’un futur gouvernement“, ont déclaré les socialistes ce mercredi.

► Analyse | Le formateur Georges-Louis Bouchez va-t-il pouvoir débloquer la situation ?

Même son de cloche du côté du président de l’Open VLD, dont l’objectif premier reste de trouver comment la Région va réaliser un milliard d’euros d’économies d’ici 2029. “Nous sommes allés à la table pour discuter d’une trajectoire budgétaire. Je comprends que Georges-Louis Bouchez veuille avancer sur d’autres sujets, mais moi je suis là pour négocier le budget“, réagit Frédéric De Gucht au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles. “La Région est au bord de la faillite. Cela ne sert à rien de parler de déclaration de politique générale si l’on n’a pas d’accord sur le budget.

Le libéral flamand rappelle par ailleurs que pour discuter d’un accord de gouvernement, il faut une majorité néerlandophone. Or, ce n’est toujours pas le cas.

“Je faisais à 100% confiance à David Leisterh”

Le libéral est aussi revenu sur le départ de David Leisterh. Le PS, par l’intermédiaire du député bruxellois et vice-président du PS bruxellois Martin Casier, a dit regretter ce retrait alors que “85% du travail était déjà fait“. “Je pense que j’ai eu d’autres cours de mathématiques pour arriver à un tel pourcentage“, réagit Frédéric De Gucht. “Est-ce que vous pensez réellement que David Leisterh laisserait tomber sa mission de mettre Bruxelles sur les rails si on était vraiment à 85% d’un accord ?

S’il dit “regretter” le départ de David Leisterh, il dit aussi le “comprendre“. “Je ne suis pas quelqu’un de très émotionnel, mais je ne peux pas cacher que cela m’a très fort touché. C’est quelqu’un qui est très proche de ma vision pour Bruxelles et à qui je faisais 100% confiance.”

► Lire aussi | Giovanni Bordonaro (PTB) sur la démission de David Leisterh : “C’est un aveu d’échec”

En attendant, le temps que ces discussions aboutissent, Frédéric De Gucht plaide un changement dans le rôle actuel du gouvernement sortant. “Je pense qu’il faudrait changer les affaires courantes en affaires importantes. Qu’il puisse déjà prendre des décisions et réaliser des économies.”

■  Une interview de Frédéric De Gucht au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales