Formation bruxelloise : Le PS “pas rassuré” de voir Georges-Louis Bouchez “formateur auto-proclamé”

Le Parti socialiste doute de la capacité du président du MR Georges-Louis Bouchez à faire des compromis en Région bruxelloise, où ce dernier “s’est auto-proclamé” nouveau formateur, après la démission de David Leisterh. C’est ce qu’a déclaré le vice-président bruxellois du PS Martin Casier, mercredi au micro de La Première (RTBF).

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M. Bouchez a été formateur de mars à juillet, ça a été des moments très très compliqués, avec très peu de contacts”, affirme Martin Casier. “Il s’est auto-proclamé formateur, mais on a des doutes sur sa capacité à chercher le point d’équilibre, ainsi que sur sa méthode, car on l’entend souvent dans l’invective et les attaques. On verra les actions qui sont prises dans les jours qui viennent“.
Même si les élections ont eu lieu il y a plus de 500 jours, le socialiste considère que “cela ne fait en réalité que cinq semaines que l’on travaille sérieusement sur le budget“, avec six partis (MR, PS, Les Engagés, Groen, Open VLD et Vooruit). “Et 85% des efforts consentis, sur un milliard d’euros, ont déjà fait l’objet d’un accord”, affirme-t-il. “Il reste la dernière haie à franchir, on est tout à fait capable d’y parvenir“.
Mais le député prévient : “à Bruxelles, c’est la gauche qui a gagné, c’est elle qui est majoritaire au Parlement, on ne pourra donc pas mener à Bruxelles la même politique qu’au gouvernement Arizona, en Wallonie ou en Fédération Wallonie-Bruxelles“.
Interrogé sur une possibilité de voir le Montois prendre la tête d’un futur gouvernement bruxellois, Martin Casier n’a pu s’empêcher de rire. “On est très très loin de ça. Il faut rappeler quand même que M. Bouchez n’est pas Bruxellois. Ici, dans cette étape, il est particulièrement important d’avoir des Bruxellois autour de la table, ce sont les Bruxelloises et les Bruxellois qui sont les mieux à même de porter une politique pour Bruxelles“.
Le vice-président du PS n’exclut pas la nécessité de réformer les institutions de Bruxelles, devenues “particulièrement compliquées avec ces systèmes de double majorité“. Mais “on ne peut pas le faire sans avoir un gouvernement“. Et comme on ne peut pas retourner aux urnes sans modifier la loi spéciale bruxelloise, “s’engager aujourd’hui dans une aventure institutionnelle serait ajouter du chaos au chaos“.
Belga

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