Philippe Close défend sa gestion des rassemblements pro-palestiniens à Bruxelles
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), a réagi vendredi aux accusations portées à son encontre concernant la gestion des manifestations pro-palestiniennes organisées quotidiennement sur la place de la Bourse et ailleurs dans la capitale.
De nombreux militants l’accusent de couvrir des violences policières, de ficher des manifestants et de vouloir mettre fin à ces rassemblements.
Il reconnaît que “le dialogue est difficile avec certains manifestants”, mais rappelle que “le droit de manifester est primordial”. “Je suis pour la liberté d’expression. Dans la plupart des cas, cela se passe bien. Les forces n’ont aucune raison d’intervenir, sauf s’il y a des coups ou des dégradations”, a-t-il déclaré. “Quand il y a eu la manifestation de 100.000 personnes, il n’y a pas eu le moindre problème. À 120 personnes, c’est parfois plus compliqué…”
Le bourgmestre dément fermement les accusations de violences policières, estimant que ses services “essayent que les choses se passent le mieux possible”. “On discute tant qu’il n’y a pas d’agressivité. Nous accueillons 1.200 manifestations par an sur le territoire, tout se passe bien”, a-t-il souligné.
Ces propos font écho, entre autres, aux critiques formulées mardi par Alexis Deswaef, vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), qui a interpellé publiquement Philippe Close : “Quand cesseront vos violences policières ?” Interrogé sur des soupçons de fichage de militants pro-palestiniens, Philippe Close assure: “Je n’ai jamais fait aucune liste de manifestants. Et si certains ont été arrêtés en dehors des manifestations, ce n’est pas de mon ressort.” Face aux critiques lui reprochant de vouloir écarter les manifestants de la Bourse, il conclut : “Ils sont encore là, non ?”
Belga





