Agression sexuelle présumée dans une école : la ministre réagit
Un surveillant externe aurait commis une agression sexuelle envers un enfant de trois ans.
La directrice du pouvoir organisateur de l’Institut Notre-Dame Willemyns à Anderlecht, Marie-Noëlle Donneaux, a reconnu mardi sur BX1 que le délai de réaction après l’agression sexuelle présumée d’un enfant de trois ans “aurait pu, dû, être plus court“. Les faits ont été commis le 24 septembre, mais la direction n’a été prévenue que le 29, a-t-elle précisé. “Nous avons pris le temps de solliciter les équipes mobiles et le PMS pour assurer la meilleure communication et le meilleur accompagnement possible. Mais le mieux est parfois l’ennemi du bien“, a-t-elle ajouté, tout en affirmant comprendre “l’émotion et la colère légitimes des parents“.
Le moniteur mis en cause, âgé de 28 ans et employé par l’ASBL Kids Explorers Sport, a été immédiatement licencié pour faute grave dès que l’association a été informée. Les faits ont été transmis à la police et au parquet. L’école assure que les faits concernent “un seul élève”.
“Profonde consternation“
La ministre francophone de l’Enfance, Valérie Lescrenier (Les Engagés), a exprimé sa “profonde consternation” face à cette affaire. “La protection des enfants est une responsabilité absolue“, a-t-elle déclaré, rappelant que toute autorité scolaire doit “prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des enfants et prévenir tout acte répréhensible“.
Selon la ministre, l’établissement a pris les mesures adéquates “tant à l’égard de l’association que de la personne mise en cause“, et un suivi a été engagé pour les familles. Elle a réaffirmé sa “tolérance zéro face à toute atteinte à la dignité des mineurs” et assuré qu’elle suivrait de près la suite de la procédure.
Belga, image Belga





