Asile et Migration : les “contrôles d’entrée” ont ciblé plus de 11.000 personnes depuis début juillet
Depuis le 1er juillet dernier, 11.136 personnes ont été contrôlées par la police dans le cadre des “contrôles d’entrée” que le fédéral a décidé de mettre en place pour lutter contre l’immigration illégale et secondaire.
Cela a donné lieu, de début juillet au 11 septembre inclus, à 40 rapports administratifs adressés à l’Office des étrangers, a expliqué mercredi en commission de la Chambre la ministre de l’Asile et de la Migration Anneleen Van Bossuyt (N-VA), en réponse à plusieurs questions sur le sujet.
Sur les 11.136 personnes contrôlées, “18 ont reçu un ordre de quitter le territoire, 14 ont été emmenées dans un centre fermé, et les 8 restantes n’ont pas fait l’objet d’une nouvelle décision”, a ajouté la ministre.
Fin août, elle a demandé de davantage focaliser les actions sur le rail, où elles semblent “le plus efficace”.
Ces “contrôles d’entrée” avaient été annoncés par le gouvernement fédéral en juin, portés par le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) et la ministre de l’Asile et de la Migration. Il s’agit de contrôles d’identité ciblés sur les axes routiers importants et les aires d’autoroute, les lignes de bus internationales, certains trains venant de l’étranger, ou encore certains vols intérieurs à l’espace Schengen considérés comme étant à forte pression migratoire. Pour la ministre de l’Asile et la Migration, qui entend mener une politique très stricte par rapport à la migration irrégulière ou à ce qu’elle appelle le “shopping de l’asile”, il s’agit d’une mesure parmi d’autres, pour décourager les entrées illégales sur le territoire belge ainsi que les demandes d’asile multiples à l’intérieur de l’UE.
Le dispositif dépend cependant, comme elle l’a rappelé mercredi, de la disponibilité de la police, entre autres. Une “évaluation générale est prévue au terme de six mois”, a-t-elle indiqué.
Belga





