Amnesty manifeste jeudi devant l’ambassade d’Iran pour demander la libération du professeur de la VUB Djalali
Amnesty International et l’épouse d’Ahmadreza Djalali manifesteront jeudi soir devant l’ambassade iranienne à Bruxelles pour exiger la libération immédiate et une “preuve de vie” de cet ancien professeur invité de la VUB, emprisonné en Iran depuis plus de neuf ans
La manifestation aura lieu de 18h00 à 20h00 sur l’avenue Franklin Roosevelt, dans la commune bruxelloise d’Ixelles, où se situe l’ambassade iranienne. Ahmadreza Djalali, professeur suédo-iranien spécialiste en médecine d’urgence, ancien professeur invité à la VUB, a été arrêté en avril 2016 lors d’un voyage de travail en Iran. L’année suivante, il a été condamné à mort pour espionnage et complicité dans la mort de deux experts nucléaires iraniens. Depuis lors, le professeur est incarcéré en Iran.
Peu après les bombardements israéliens sur la prison d’Evin, le professeur Djalali a été transféré vers un lieu tenu secret par le régime iranien. “Depuis lors, il n’y a plus eu aucun signe de vie”, alerte Amnesty International. “Les autorités iraniennes soumettent M. Djalali à une disparition forcée. Il s’agit là d’une nouvelle violation flagrante des droits humains.” L’ONG estime que la situation du professeur reste extrêmement préoccupante. “Les conditions dans lesquelles il est détenu se sont peut-être détériorées. Le risque d’exécution reste élevé. Chaque jour compte.”
L’épouse du professeur, Vida Mehrannia, et Amnesty International exigent dès lors que le régime iranien fournisse la preuve qu’Ahmadreza Djalali est toujours en vie et appellent à sa libération immédiate. “Sa place se trouve auprès de sa famille en Suède, pas dans une cellule de prison”, concluent-ils.
Belga