Un second rapport attendu sur les dérives de l’école des arts du cirque Esac, le directeur sera entendu
La ministre-présidente de la Fédération Wallonie‑Bruxelles, Élisabeth Degryse (Les Engagés), a demandé un deuxième rapport plus circonstancié au commissaire du gouvernement siégeant à l’École supérieure des arts du cirque (Esac), qui doit être remis avant la fin août, a appris Belga jeudi auprès de son cabinet. Selon une enquête du Soir, au moins sept dossiers liés à des accusations d’agressions sexuelles, d’humiliations et de harcèlement ont été instruits à l’Esac au cours des dix dernières années.
Un premier document a été récemment transmis, mais la ministre-présidente a demandé plus de précisions. Le directeur de l’Esac, Reynaldo Ramperssad, a été convoqué et sera entendu dans la foulée de la remise du second rapport, afin de faire le point sur la situation actuelle au sein de l’établissement, même si les comportements incriminés se sont produits dans le passé. Début juin, le quotidien Soir révélait l’existence de graves dérives à l’Esac.
> Élisabeth Degryse demande un rapport circonstancié sur les dérives dénoncées à l’Esac
Un professeur fait actuellement l’objet d’une procédure judiciaire pour harcèlement aggravé. Plusieurs directions ont tenté d’intervenir au fil des années, mais se sont heurtées à des obstacles administratifs et syndicaux. L’École supérieure des arts du cirque est une école professionnelle de cirque située à Anderlecht, après avoir été implantée pendant de nombreuses années à Auderghem. Dans le milieu circassien, elle jouit d’une réputation prestigieuse.
C’est l’une des quelques écoles supérieures au monde offrant un enseignement du cirque menant à un diplôme, et la seule en Belgique.
Belga





