Le centre opérationnel de Brussels Airport célèbre ses dix ans avant sa transformation
L’Airport Operations Center (APOC), le centre névralgique de Brussels Airport, chargé de s’assurer de la fluidité des opérations sur le site, a célébré vendredi ses dix ans.
À cette occasion, l’aéroport a annoncé la transformation en profondeur du lieu en un nouveau centre dernier cri, baptisé APOC 360 et attendu pour 2028. L’APOC a été inauguré en 2015.
Il rassemble tous les partenaires opérationnels de l’aéroport, comme les compagnies aériennes, les manutentionnaires de bagages et les services d’urgence. “La coordination est le mot-clé”, a résumé Koen De Cleyn, responsable des opérations aéroportuaires de Brussels Airport lors d’une visite guidée, vendredi. “L’APOC rassemble autant de partenaires que possible pour assurer le bon fonctionnement des opérations de l’aéroport, offrir aux environ 7.000 passagers quotidiens une expérience aussi fluide que possible, et gérer les éventuels incidents.”
Auparavant, chaque partenaire disposait de son propre centre opérationnel. Depuis dix ans, tous ces services peuvent se coordonner. L’APOC peut également prévoir les pics d’affluence et les flux de passagers grâce à l’analyse de données et à l’intelligence artificielle. Le centre peut ainsi se préparer à ces pics avec, par exemple, “un programme de préparation estival” lors des vacances d’été. Au total, 300 employés travaillent quotidiennement dans ce lieu opérationnel 24 heures sur 24. Le centre commence toutefois à montrer des signes de vieillissement.
Brussels Airport travaille dès lors à la création d’un nouveau centre, avec des écrans plus modernes, une meilleure ergonomie et plus d’espaces pour accueillir encore plus de partenaires, comme les services de sécurité de l’aéroport ou la police.
Ce nouveau site, au même endroit ou non, devrait être prêt en 2028. Avec cette expertise, Brussels Airport a créé une filiale, Airport Intelligence, chargée d’accompagner plus d’une dizaine d’aéroports à travers l’Europe et l’Asie dans la création et l’optimisation de leur propre APOC.
■ Reportage de Simon Breem et Morgane Van Hoobrouck





