Le budget fédéral 2025 adopté en commission
La commission des Finances et du Budget de la Chambre a approuvé mercredi le budget fédéral pour l’année 2025. Celui-ci doit entrer en vigueur le 1er juillet, après l’extinction du mécanisme des douzièmes provisoires d’application depuis le début de l’année. Il a été adopté majorité contre opposition. Le débat en séance plénière est prévu les 18 et 19 juin.
Cette année, le gouvernement ne sera pas en mesure de commencer à réduire le déficit. Certaines décisions de l’accord de Pâques ne prendront leurs effets qu’à partir de 2026. Ce budget est donc présenté par le ministre des Finances Vincent Van Peteghem comme étant “de transition“.
Le déficit représentait 2,8% du PIB en 2024. Pour l’entité 1, soit le pouvoir fédéral et la sécurité sociale, il représentera cette année 4% du PIB, soit 25,5 milliards d’euros avec une croissance des dépenses nominales de 3,6%. Ce chiffre inclut les dépenses de défense supplémentaires issues de l’accord de Pâques, qui peuvent être maintenues hors budget, comme le permet l’Europe. Sans ces dépenses, le déficit budgétaire s’élève à 3,6%, soit 22,7 milliards d’euros.
En 2025, le taux d’endettement devrait augmenter de 1,5 point de pourcentage du PIB. Il s’élèverait alors à 84,2 % du PIB. En 2026 et 2027, le gouvernement fédéral prévoit une croissance nominale des dépenses limitée à 2,5%, puis à 2,1% en 2028 et 2029.
Fin mai, la Commission européenne a donné son feu vert au plan budgétaire pluriannuel de la Belgique. Le royaume pourra bénéficier d’une période de 7 ans pour assainir ses finances publiques. Une restriction stricte de la croissance des dépenses doit permettre de ramener le déficit en dessous du seuil de 3% d’ici 2029.
La Cour des comptes a toutefois mis en garde contre une surestimation des effets retour des réformes mises en place par la coalition Arizona.
Belga