La sécurité routière s’améliore en Belgique, particulièrement à Bruxelles

Toutes voies et types d’usager compris, la Flandre a déploré 270 décès sur ses routes l’an dernier, pour 225 en Wallonie et 6 à Bruxelles.

L’an dernier, 36.855 accidents ont eu lieu sur les routes belges. Ils ont occasionné 45.243 blessés et 501 décès. Bien que ces chiffres restent importants, ils représentent un plancher dans l’histoire du pays, si l’on exclut les périodes de confinement de 2020 et 2021. La situation s’est principalement améliorée sur les routes bruxelloises, ressort-il mardi du rapport 2024 de VIAS.

Parmi les victimes mortelles de la route l’an dernier, la plupart se trouvaient dans une voiture (212), dont 120 sont décédées alors que le véhicule était seul impliqué dans l’accident. Les autres personnes décédées sur la route étaient majoritairement des cyclistes (98, dont 37 après une collision avec une voiture et 21 décédés sans tiers impliqué), des piétons (77, dont 37 dans un accident avec une voiture) et des motards (51, dont 22 dans un accident impliquant une voiture particulière et 17 sans implication d’un tiers).

6 décès à Bruxelles

Toutes voies et types d’usager compris, la Flandre a déploré 270 décès sur ses routes l’an dernier, pour 225 en Wallonie et 6 à Bruxelles. La Région capitale, qui avait connu un pic, a dès lors enregistré son niveau le plus bas de tués sur les routes des 10 dernières années. Le nombre de blessés et la gravité des accidents diminue également.

Par rapport à l’année précédente, le nombre d’accidents a baissé de 2% en Belgique, tout comme le nombre de blessés. Le nombre de morts a quant à lui diminué de 7%. Si on se replonge 10 ans en arrière, les baisses sont respectivement de 11, 16 et 33%.

En Belgique, il y a eu 46 décès par million d’habitants, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne européenne.

Plus de contrôles

Pour le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, la tendance positive qui se dessine sur la dernière décennie ne doit “rien au hasard”. Ces “victoires” “sont le fruit de politiques ambitieuses”, comme le renforcement des contrôles, la lutte accrue contre la conduite sous influence, la protection des usagers actifs, etc.

On note en effet dans le rapport de VIAS que par rapport à il y a 10 ans, le nombre de conducteurs contrôlés a augmenté de 18%, tandis que la proportion de personnes positives à l’alcool a diminué de 15%. Une proportion comparable à la baisse des accidents dus à la consommation d’alcool (-14%). L’an dernier, 7% des conducteurs impliqués dans un accident étaient positifs à l’alcool, contre 10% il y a 10 ans.

Belga, image d’illustration Pompiers de Bruxelles