Communales 2024 : à Woluwe-Saint-Pierre, les cambriolages sont un véritable fléau

C’est le cauchemar de tout habitant, quelques jours d’absence et un cambrioleur qui en profite pour s’introduire dans le domicile. À Woluwe-Saint-Pierre, on enregistre entre 800 et 900 faits par an. C’est l’un des enjeux de la commune.

Des cambriolages, Mireille habitante de Woluwe-Saint-Pierre en a connus, et pas seulement un. “On nous a crocheté la porte d’entrée, il y a eu d’autres tentatives qui ont échoué.. Quand ils ont crocheté la porte, ils avaient tout retourné jusqu’aux chaussettes de mon mari, se disant qu’ils allaient y trouver un trésor. C’est dérangeant, c’est notre intimité”, confie-t-elle.

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Ainsi, à chaque fois, le couple sécurise un peu plus la maison, grâce aux conseils de la police locale, qui se déplace gratuitement. Dans l’idée générale, il faut surtout éviter tout signe d’absence. “Un cambrioleur a un timeur en tête, c’est en moyenne cinq minutes pour un cambriolage, de l’ouverture de la porte, à la fouille et à la sortie”, confie un agent.

En général, les pièces les plus visitées sont la chambre et la salle de bains, puisque les voleurs sont à la recherche de cash et de bijoux.

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À Woluwe-Saint-Pierre, les riverains excédés par le phénomène ont créé un collectif, pour échanger des informations. “Lorsqu’un entrepreneur laisse traîner une échelle, je fais tourner l’info”, confie Thierry Paris, responsable du partenariat local de prévention.

La police, bien alarmée des faits, organise de nombreuses patrouilles, parfois même en civil. La zone Montgomery précise qu’en cas d’appel, ses équipes peuvent arriver sur place en moins de 5 minutes.

■ Reportage de Michel Geyer, Daniel Magnette et Laurence Paciarelli 

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20 septembre 2024 - 15h14
Modifié le 20 septembre 2024 - 16h29