Coups de feu mortels à Louise : la piste d’une application de rencontres étudiée
Un home invasion a tourné au drame à Bruxelles.
Le parquet de Bruxelles explore la piste d’une application de rencontres dans l’enquête sur la mort par balles d’un homme de 57 ans, de nationalité française, survenue jeudi à 4 heure du matin rue Gachard, dans le quartier Louise. Actuellement, le ou les auteurs sont toujours en fuite.
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Jeudi matin, vers 4h00, la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles a reçu un appel concernant un possible home invasion dans la rue Gachard, à Ixelles. Sur place, les agents ont découvert trois victimes qui avaient été touchées par balles. Les services de secours et le Smur sont également arrivés immédiatement sur place.
L’une des victimes, un homme âgé de 57 ans de nationalité française, a été retrouvé dans un état critique et est décédé sur place de ses blessures. Les deux autres victimes, un jeune homme de 22 ans et une femme de 57 ans, également de nationalité française et membres de la même famille, ont été transportés à l’hôpital. La vie de ces victimes est hors de danger. L’auteur ou les auteurs de ces actes violents sont toujours activement recherchés.
Le parquet de Bruxelles a été informé et a requis un juge d’instruction. L’enquête a été confiée à la police judiciaire fédérale, qui poursuit actuellement les investigations sous la direction d’une juge d’instruction bruxelloise, précise le ministère public. Il n’y a pas encore de clarté sur les circonstances exactes et les motifs de l’auteur ou des auteurs. Le parquet examine actuellement si l’auteur ou les auteurs ont eu un éventuel contact avec l’une des victimes via une application de rencontres.
D’après des informations relayées par plusieurs médias, le jeune homme de 22 ans aurait utilisé l’application de rencontres Grindr pour organiser un rendez-vous avec deux hommes hispanophones. Ces derniers se seraient présentés à son domicile, non pas pour une rencontre, mais pour lui extorquer de l’argent. Les parents du jeune homme seraient alors intervenus, avant d’être pris pour cible par les agresseurs. “Il n’est pas encore possible de confirmer si ces faits sont liés à des violences homophobes, ni s’ils sont liés à de précédents incidents de violences homophobes survenus en juin“, précise le parquet
■ Explications de Valérie Leclercq dans le 12h30
Rédaction
■ Reportage d’Arnaud Bruckner, Karim Fahim et Stéphanie Mira