Pas de métro 3 sans financement : “On doit s’assurer qu’on continue à financer les politiques de santé, l’insertion à l’emploi…”
Alors qu’une manifestation en soutien à la Palestine, s’est déroulée mercredi devant l’ambassade d’Israël, de nombreux débordements ont été rapportés. Marie Lecocq, députée Ecolo à la Région bruxelloise, et candidate à sa réélection, était l’invitée de Bonjour Bruxelles.
L’usage de la force a-t-il été disproportionné? “Nous avons été choqués par les images et les témoignages. C’est tout à fait inacceptable que des manifestants se retrouvent à l’hôpital après avoir manifesté une colère légitime”, explique Marie Lecocq.
Une plainte sera déposée contre le bourgmestre d’Uccle, Boris Dilliès et la police pour usage abusif de la violence. De son côté la maïeur rappelle que la manifestation n’avait pas été autorisée. “Cela n’excuse en rien l’usage de la force”, rappelle la députée Ecolo. “Je suis plutôt fière de voir qu’en Belgique, de nombreuses personnes se mobilisent pour défendre le droit international”, rajoute Marie Lecocq.
Métro 3
Le ministre de l’Environnement, Alain Maron (Ecolo), déclarait que sans solution budgétaire, le métro 3, c’était non. Même discours pour la députée, qui refuse de s’obstiner dans un projet, si celui-ci met à mal l’équilibre budgétaire de la Région bruxelloise. “On doit pouvoir s’assurer qu’on continue à financer les politiques de santé, l’aide à l’insertion au marché de l’emploi etc…”
Quant à un partenaire public privé avancé par le ministre des Budgets, Sven Gatz (Open Vld), Marie Lecocq n’en a jamais vu la couleur. “C’est une manière de reporter le coût sur les pouvoirs publics, parce que ce seront eux qui paieront à la fin”, conclut-elle.
■ Interview de Marie Lecocq, députée et co-présidente Ecolo, au micro de Fabrice Grosfilley