Le rapport définitif de l’agent de liaison intra-francophone se fait attendre
Le rapport définitif de l’agent de liaison entre institutions francophones du pays n’a pas été rendu en janvier dernier comme c’était attendu, est-il ressorti vendredi d’une très brève réponse de la ministre-présidente de la Cocof, Barbara Trachte (Ecolo) devant le parlement francophone bruxellois.
La création de cette fonction d’agent de liaison entre les institutions wallonnes et bruxelloises, confiée à l’ex-président de DéFI, Olivier Maingain qui en était très demandeur, avait fait couler beaucoup d’encre à la suite des négociations de formation des majorités en 2019. Elle avait été convenue entre les négociateurs bruxellois mais ne figure ni dans la Déclaration de politique régionale wallonne, ni dans la Déclaration de politique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Interrogée à plusieurs reprises au parlement francophone bruxellois par l’opposition libérale, la ministre-présidente de l’institution bruxelloise francophone, l’écologiste Barbara Trachte (Ecolo), n’a jamais masqué son faible enthousiasme pour concrétiser cet engagement qui n’a eu d’écho ni en Région wallonne, ni en Fédération Wallonie-Bruxelles. La courte réponse lue vendredi, au nom de celle-ci, par Rudi Vervoort, à une question du libéral Gaëtan Van Goidsenhoven n’a pas été plus enthousiaste: “Le collège attend les résultats du rapport final”. “Cette aventure marquée de l’absence de sérieux était sans doute une erreur. Vous avez sans doute cédé à la tentation du contentement de donner quelque plaisir intellectuel à votre partenaire. Cela ne renforce pas l’idée du lien intra-francophone et le respect des entités francophones”, a déploré le chef du groupe MR.
Belga