La FEF réclame un meilleur traitement des étudiants en cas de grève des transports
La grève à la SNCB a un impact sur les navetteurs. Et notamment sur les étudiants. Leurs représentants ont sollicité la ministre de l’Enseignement supérieur.
La SNCB est à l’arrêt jusqu’à demain soir, 22 heures. Cette action engendre des complications sur le rail. Des difficultés que rencontrent tous les jours les centaines de milliers de navetteurs qui sont confrontés à des retards ou des trains bondés. C’est le cas notamment des étudiants qui, parfois, loupent des cours ou des examens .
Une situation dénoncée par la Fédération des Étudiants Francophones (FEF) dans un courrier adressé à François Bertieaux, ministre de l’Enseignement supérieur. “Nous avons une première demande qui vise le ministre des Transports pour pouvoir refinancer la SNCB, parce qu’on mérite un meilleur service public. Mais aussi, pendant les grèves, que les étudiants soient le moins impactés possible”, explique Emilia Hoxhaj, Présidente de la FEF.
“On demande par ailleurs aux établissements des dispositions, comme la suppression des pénalités d’absence, de proposer des alternatives, comme des podcasts ou du distanciel. On demande à la ministre (Bertieaux, ndlr) d’uniformiser toutes ces mesures au sein de chaque établissement”.
Un autre mouvement de grève est prévu début décembre, une période à échéances pour les étudiants. Là encore, la FEF se montre inquiète. “Nous espérons avoir une réponse et la mise en place de dispotions”.
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