Non-lieu pour les 19 agents de la Stib accusés de fraudes informatiques à l’aide de faux badges
En mars 2021, onze agents de la Stib avaient été licenciés puis accusés d’être auteurs d’une fraude informatique leur permettant de ne pas travailler. Huit autres travailleurs avaient été inculpés, mais non licenciés. La Stib avait décidé de porter plainte, mais le tribunal de première instance vient de prononcer un non-lieu, annonce ce mardi la DH.
Concrètement, la Stib reprochait à ses agents d’avoir contourné de manière répétée le système de pointage de l’entreprise afin de faire croire qu’ils étaient présents à leur poste. Parmi les procédés utilisés : le pointage par l’agent qui, une fois son pointage effectué, ne se rend pas à son poste de travail, ou celui d’un tiers (subordonné ou collègue) à la place de l’agent avec le badge de celui-ci.
Mais le tribunal de première instance a estimé que les arguments de la société de transport n’étaient pas suffisants. “Les inculpés nient avoir falsifié ou utilisé des badges falsifiés dans le cadre de leurs fonctions. L’enquête, qu’il s’agisse de l’enquête interne menée par la Stib ou celle menée pour l’instruction, n’a pas permis de démontrer l’existence ou l’utilisation de badges falsifiés au sein de la Stib“, peut-on lire dans la décision, que La DH a pu obtenir.
À noter que la plainte de la Stib ne portait que sur une “falsification de badges” et non sur “l’existence d’une fraude au pointage”. Le jugement n’a donc statué que sur cet aspect.
La Stib a quinze jours pour faire appel de la décision totalement ou partiellement.
V.d.T. – Photo : Belga