65 citoyens débattent pour une transition climatique plus juste
La ministre fédérale de l’Environnement Zakia Khattabi a lancé ce samedi l’Agora citoyenne sur la transition juste.
65 personnes tirées au sort, dont des personnes en situation de précarité, se sont réunies pour la première fois afin de débattre des conditions auxquelles la transition écologique doit répondre pour être juste.
Le but : débattre, mais surtout trouver un équilibre entre transition climatique et inclusion. Chacun des participants a ses à ses propres attentes : “Je suis de ruralité. Il y a de gros problèmes au niveau du transport qui ne sont pas faciles. Ce que je recherche, ici, c’est de parler de la ruralité“, explique Michel, l’un des participants.
Isayah a 16 ans, il est venu d’Arlon pour débattre : “Je représente plus la génération plus jeune qui va faire face à ce dérèglement climatique dans les années à venir. J’espère pouvoir les représenter du mieux que je peux“, justifie-t-il.
Durant quatre week-ends, ils exploreront les enjeux d’une transition écologique juste et débattront des solutions possibles en partant de leur propre expérience. “Nous avons fait le choix de cet exercice délibératif par conviction. Par la conviction que, si les objectifs de transition sont connus, la façon de les atteindre doit encore se construire ensemble. Par la conviction, également, que chaque voix compte“, a notamment déclaré la ministre lors de son discours d’ouverture.
Les conclusions de ces débats, les participants vont essayer de retranscrire en recommandations. Le tout sera ensuite présenté lors de conférences, en rapport avec les politiques de transition.
“Je m’engage à ce que les résultats de vos débats puissent nourrir la Conférence pour une Transition Juste en Belgique et inspirer les pouvoirs publics auxquels vous souhaiterez vous adresser“, a-t-elle ajouté.
Quatre sessions de deux jours sont prévues. L’agora se déplacera en Flandre puis en Wallonie pour ensuite revenir à Bruxelles le 25 novembre.
Avec Belga
■ Reportage de Meryem Laadissi, Karim Fahim et Hugo Moriamé