Beyoncé à Bruxelles : un show magistral offert par la diva du stade Roi Baudouin
Beyoncé a donné le concert de l’année ce dimanche soir devant 53.000 personnes au stade Roi Baudouin. Elle est actuellement en tournée avec son Renaissance World Tour. Queen B a laissé le public sans voix en offrant un spectacle époustouflant.
40 chansons et presque autant de tableaux, une dizaine de tenues, de danseurs, d’acrobates, des mappings visuels sur grands écrans, des effets de lumière et de pyrotechnie, une voiture, un cheval volant… bref, Queen B a mis le paquet dimanche soir à Bruxelles pendant 2 h 30. Un show magistral dont les places s’étaient vendues en 1h en février dernier, 7 ans après son premier passage en 2016.
Une dizaine de fans avaient déjà fait la file depuis 6h du matin pour être au plus proche de la star. Un public diversifié de tout âge et toutes origines, et habillé de paillettes pour l’occasion. 3h avant le show, le parterre étant déjà rempli. Preuve de l’aura de la diva américaine.
Vers 20 h 15, une image apparait sur l’écran gigantesque qui s’étend le long de la tribune. On la voit couchée, peu vêtue, telle une déesse de la mythologie grecque. Il n’en faut pas plus pour mettre les spectateurs en émois.
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Elle arrive en robe de soirée blanche et scintillante, gants en satin, en véritable chanteuse à voix pour son titre « Dangerously In Love ». Derrière elle, le cercle au milieu des écrans dévoile des escaliers ornés de strass sur lesquels on découvre le groupe de musique avec clavier, guitare, basse, saxophones et choristes.
Le calme avant la tempête…la soirée de gala aura duré 5 chansons, après quoi, le show prend une autre ampleur. C’est le moment d’entamer le nouvel album Renaissance, avec une scène futuriste et disco, une Beyoncé habillée d’une combinaison argentée, et de lourdes basses. Les chorées s’enchaînent sur I’m that girl, Cosy, Alien Superstar tout en chantant live en body, la condition physique de la star de 41 ans épate.
La nuit est tombée sur le stade et pendant Break My Soul, le stade se lève et l’accompagne pour chanter et danser alors qu’elle s’avance avec sa troupe sur la scène circulaire qui prend une bonne partie de la fosse. On la voit alors sur un gros pick-up danser et chanter autour d’une barre comme de la pole dance. S’ensuivent Les hymnes féministes Formation, Run the World (Girls), Partition, Yoncé, et Church Girl. Lorsqu’elle donne de la voix sur Love on Top, c’est le stade qui la suit en chœur quand elle tend le micro, moment fort avant le coup de batterie pour le grand classique Crazy in Love.
Après l’avoir vue habillée en abeille dans la peau d’une présentatrice d’un journal TV et un long interlude de démonstrations de danseurs, Beyoncé clôture le show en survolant la foule sur son cheval en diamant représenté sur la pochette de l’album.
De quoi nous en mettre plein la vue et nous faire rêver pour ce spectacle pharaonique qui a laissé des spectateurs bluffés de la prouesse du show proposé par, on peut le dire, une véritable diva.
Anaïs Corbin