Saint-Josse : la commune devrait 7 millions d’euros à la zone de police, selon Philippe Boïketé
Après la tempête du Collège communal de mardi matin, Philippe Boïketé, l’un des trois échevins déchus, était au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles.
Pour Philippe Boïketé (PS), la politique de sécurité d’Emir Kir (LB) fera pencher la balance pour 2024. “La différence se fera surtout sur la sécurité des marchants de sommeil et sur la fermeture des cafés à une heure du matin“, indique-t-il.
Actuellement, Saint-Josse-ten-Noode ne demande pas cette fermeture, contrairement à Schaerbeek qui le fait dans le quartier Nord. “C’est Las Vegas à Saint-Josse la nuit. Cela pose des questions de sécurité“, poursuit l’échevin. Selon lui, les interventions de la police au sein des cafés de Saint-Josse la nuit empêchent les policiers d’intervenir sur d’autres problématiques.
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De plus, pour l’échevin, la commune manque à ses engagements. En effet, celle-ci est supposée verser une dotation à la police. “Cela fait sept mois que la dotation n’a pas été versée par la commune de Saint-Josse à la zone de police. Aujourd’hui, on a une zone de police qui a besoin d’investir, qui a besoin de recruter du personnel, notamment à la demande de la commune de Saint-Josse“, continue-t-il. “De l’autre côté, on a la commune de Saint-Josse qui ne remplit pas ses obligations : sept millions, aujourd’hui, qui ne sont pas versés à la zone de police“.
“Est-ce comme cela qu’on renforce notre zone de police ?“, se questionne-t-il pour conclure.
■ Philippe Boïketé, échevin à la commune de Saint-Josse-ten-Noode, au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles