Les marques belges se mettent à la seconde main : quel impact pour les associations ?

De plus en plus de grandes chaines se mettent à la fripe, soit revendre leurs vêtements en seconde main.

Budget moindre, offre large et originale, durabilité… Voici quelques-uns des arguments qui poussent de plus en plus de consommateurs à se tourner vers la seconde main. Et les grandes marques n’hésitent pas à surfer sur cette tendance. Mais cela n’est pas sans conséquence pour les associations de collecte de vêtements qui voient leurs chiffres de vente sensiblement diminuer.

“C’est une bonne chose, d’un point de vue environnemental, que de plus en plus d’enseignes s’intéressent à la seconde main“, estime Stéphane Bartholomeus, directeur commercial de l’ASBL “Les petits riens”. “Par contre, il faut éviter toute forme de greenwashing ou de marketing derrière la volonté de le faire, et ne pas oublier qu’il existe en Belgique des acteurs majeurs d’économie circulaire et d’économie sociale.”

Le marché de la seconde main en Belgique représente un chiffre d’affaires annuel d’1,5 milliard d’euros.

■ Reportage de Meryem Laadissi, Béatrice Broutout et Alexandre Ergen