Le chef Hardiquest lancera un nouveau restaurant “plus petit” dans l’ancien “Bon Bon”, avenue de Tervueren
Il sera par ailleurs aux commandes de “La Mère Germaine” à Châteauneuf-du-Pape, en Provence.
Christophe Hardiquest ouvrira mi-novembre un restaurant gastronomique “plus petit, plus connecté”, dans l’ancien “Bon Bon” dont il vient de fermer les portes fin juin, a-t-il confié mercredi à l’agence Belga et à BX1. Le chef bruxellois va également reprendre les fourneaux de “La Mère Germaine” à Châteauneuf-du-Pape, en Provence.
S’il avait initialement émis l’intention de clore définitivement le florissant chapitre “Bon Bon”, Christophe Hardiquest a finalement racheté le reste des parts de son ancienne adresse de l’avenue de Tervueren pour y rouvrir un “resto plus exclusif”, qui proposera 22 places assises, pas plus. “Ce sera un autre concept, qui tournera autour du vin, et qui aura un nouveau nom”, assure-t-il. Les travaux débuteront à la mi-août et l’établissement devrait ouvrir mi-novembre, tous les soirs et le vendredi midi.
Christophe Hardiquest partagera son temps entre la Belgique et la France. En hiver, il sera aux fourneaux à Bruxelles tandis qu’en été, il s’appropriera l’identité de la cuisine provençale contemporaine en s’installant dans les cuisines de “La Mère Germaine”. Et ce, à partir du 3 août.
La Mère Germaine
La Mère Germaine est une adresse qui a en son temps affiché deux étoiles au Michelin située à Châteauneuf-du-Pape, berceau de l’une des appellations les plus prestigieuses des Côtes du Rhône. Y seront proposés des menus centrés sur les légumes mais intégrant des “protéines intelligentes”, comme aime les appeler Christophe Hardiquest. “Ce sera une cuisinetrès identitaire, franco-française mais contemporaine. Je revisiterai d’anciennes recettes”, explique-t-il.
Comment un tel projet a-t-il vu le jour ? “Le propriétaire de la Mère Germaine, Arnaud Strasser, a grandi à Uccle et connait bien Bruxelles. Il venait régulièrement manger chez moi”, explique Christophe Hardiquest. La Mère Germaine “me permettra d’avoir un pied en France pour être en contact avec les producteurs et d’avoir accès aux vins. C’est une région très riche pour ça”, ajoute-t-il.
A. Du. avec Belga – Photo : Belga