Deux ans après la crise covid, quel futur pour le télétravail ? “Il faut le droit à la déconnexion”
Isabelle Meulemans est la directrice de Talent.Brussels et l’invitée du 12h30 ce lundi. Elle est revenue sur l’importance de s’adapter aux évolutions sociétales dans le monde du travail, en particulier depuis la crise covid.
On le sait : ces deux dernières années ont amené beaucoup de bousculements dans le monde du travail. Crise covid oblige, de nombreuses entreprises ont adopté le télétravail.
Talent.Brussels, l’administration bruxellois en charge notamment du recrutement des fonctionnaires pour la Région bruxelloise, prépare elle aussi de nouveaux projets. Objectif : que le travail hybride soit bien organisé au sein de l’entreprise, et qu’il soit bien vécu par les employés.
Isabelle Meulemans est la directrice de Talent.Brussels et l’invitée du 12h30 ce lundi. Faut-il légiférer sur le télétravail au plus vite ? “Pour nous, c’est important de suivre les évolutions sociétales. On a connu cette crise covid qui a quand même duré presque deux ans. On a trouvé que c’était très important d’adapter notre règlementation, pour permettre d’amorcer cette transformation et d’aller vers plus de flexibilité au niveau de l’organisation du travail.”
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Deux axes à légiférer en priorité
Sur quoi faut-il légiférer en priorité? “Chez nous, deux axes sont importants. A la fois le droit à la déconnexion. Et en parallèle, plus de flexibilité au niveau du télétravail“, explique Isabelle Meulemans.
“En 2020, on a réalisé une grande enquête auprès des télétravailleurs pour voir quels étaient les avantages du télétravail et comment ils se positionnaient par rapport à ça. Il en est ressorti que les deux priorités vraiment importantes c’était de pouvoir télétravailler encore plus et un nombre plus important de jours. Et en même temps, de pouvoir aussi avoir un cadre pour vraiment améliorer la qualité vie privée-vie professionnelle et éviter les mélanges de genre entre le travail et la vie de famille de l’autre.”
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Rédaction, interview de Jim Moskovics et Vanessa Lhuillier