La laisse obligatoire en Forêt de Soignes ? Bernard Clerfayt préconise d’autres solutions
Obligatoire en Flandre et en Wallonie, la laisse pour les chiens pourrait bientôt devenir obligatoire en Région bruxelloise.
La fondation de la Forêt de Soignes a évoqué en début d’année l’idée d’une harmonisation des règles autour l’obligation de la laisse pour tenir les chiens sur le territoire de la forêt. Si la laisse est obligatoire en Flandre et en Wallonie, ce n’est pas le cas en Région bruxelloise, en tout cas si vous n’êtes pas dans une zone protégée de la forêt. Et il est souvent difficile de savoir si l’on est bien dans cette zone, dans une telle forêt étalée sur plusieurs hectares et sur trois Régions différentes.
► Notre reportage du 07/02/2022 | La laisse sera bientôt obligatoire dans la forêt de Soignes (vidéo)
Cette proposition a toutefois hérissé certains propriétaires de chiens qui ont lancé une pétition afin d’éviter une telle généralisation. La pétition, qui a récolté à l’heure d’écrire ces lignes plus de 3 800 signatures, demande plutôt que des zones délimitées, dites “zones chiens maîtrisés”, soient conservées dans la forêt pour permettre aux chiens de se promener sans laisse tant que l’animal reste sous la “maîtrise” de son maître.
► Revoir notre débat dans + d’Actu | Quelle place pour les chiens en Forêt de Soignes ? “Les propriétaires d’animaux respectent la nature !” (vidéo)
Face à ces demandes, le ministre bruxellois du Bien-être animal Bernard Clerfayt (DéFI) confirme son opposition à l’idée d’une généralisation de la laisse dans toute la forêt. “Il faut sortir de la vision binaire, trouver un équilibre”, clame-t-il dans La DH. Il demande notamment la mise en place d’une meilleure signalétique dans la forêt pour indiquer dans quelle zone les promeneurs se trouvent. Il propose également une limitation du nombre de chiens par personne circulant dans la forêt.
Le ministre indique dans La DH être en faveur de l’idée de règles de promenade plus strictes durant les périodes plus sensibles, comme celles de nidification ou de mise à bas. Il pousse également à la formation des gardes forestiers sur cette question.
Du côté du cabinet du ministre de l’Environnement Alain Maron (Ecolo), on se dit favorable au dialogue au sein du gouvernement bruxellois, tout en indiquant que des experts doivent encore être appelés pour évoquer l’avenir de ces propositions.
Gr.I. – Photo : BX1
