De nouveaux éléments sur les circonstances de l’expulsion de l’imam Toujgani
Nos confrères de Bruzz ont pu se procurer des documents de la sûreté de l’Etat.
“Des signes d’un grave danger pour la sécurité nationale”, c’est avec ces mots que le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, a justifié le retrait de permis de séjour de Mohamed Toujgani la semaine dernière. Un ordre de quitter le pays a été signifié à l’imam principal de la mosquée Al Khalil à Molenbeek et celui-ci a été informé qu’il lui était interdit d’entrer dans le pays pendant dix ans.
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Nos confrères de Bruzz révèlent ce lundi davantage de détails sur les circonstances de cette expulsion. Ceux-ci auraient en effet eu accès à des documents de la Sûreté de l’Etat. Il ressort de ces documents que les sermons de l’imam étaient modérés, mais qu’il diffusait des opinions plus extrêmes en cercles restreints, notamment sur la culture de la haine contre les juifs ainsi que sur la condition de la femme.
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De plus, il entretiendrait des contacts avec des personnalités extrémistes, parmi lesquelles des personnes condamnées à l’étranger pour des attentats.
La sécurité de l’Etat fait également état d’espionnage. Toujgani aurait travaillé pour les services de renseignements marocains en espionnant des ressortissant du Royaume ici en Belgique.
L’avocat de Mohamed Toujgani a introduit un recours devant le conseil du contentieux des étrangers contre cette expulsion.
V.d.T.
