Codeco : pas d’assouplissement à Bruxelles, les règles actuelles restent d’application
Si le Comité de concertation a annoncé de nombreux assouplissements en Belgique, à Bruxelles, il n’en est rien. Le ministre-président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort a annoncé que les règles en vigueur restent d’application.
À Bruxelles, hormis la bulle familiale de huit qui est supprimée, aucun assouplissement n’est à prévoir. “La situation actuelle n’est pas propice, selon moi, pour assouplir les mesures. On ne renforce pas les règles, on les maintient. Le taux de vaccination n’est pas suffisant à Bruxelles“, explique Rudi Vervoort.
“Le taux de vaccination évolue en fonction de la pyramide d’âge. Chez les 81 ans et plus, on est à plus de 80% de vaccinés. Et au fur et à mesure que les tranche d’âge se rajeunissent, le taux diminue. Il va falloir renforcer la campagne de vaccination décentralisée, à l’échelon locale. On ira jusqu’à faire du porte à porte si nécessaire. Nous le ferons dans les écoles, dans les entreprises qui le demandent. Fin septembre, début octobre, nous réévalueront les résultats“, détaille le ministre président.
Vaccination obligatoire des soignants
Compte tenu du rôle crucial des prestataires de soins dans la lutte contre le Covid-19 et de la nécessité de maximiser la protection des patients, le Comité de concertation demande à explorer sous quelles modalités la vaccination obligatoire pourrait être implémentée pour tous les prestataires de soins, y compris les travailleurs indépendants, tant dans le secteur ambulatoire que dans les établissements de soins.
Dans le reste du pays, on allège les mesures
En Wallonie et en Flandre, la 4ᵉ phase du plan été est enclenchée. Il n’y aura plus de restrictions en ce qui concerne les heures d’ouverture et de fermeture (y compris pour le service à domicile), le nombre de personnes à table, la distance entre les groupes de personnes à table, les terrasses, le niveau sonore et le service au bar. L’obligation de prévoir uniquement des places assises est également supprimée. L’obligation du port du masque lors des déplacements au sein d’un établissement Horeca est maintenue.
Les discothèques et les dancings pourront rouvrir leurs portes dès le 1er octobre sur la base de protocoles plus pointus en matière de qualité de l’air, de ventilation et de capacité maximale en fonction de la superficie. Il sera à nouveau possible de danser dans les cafés à partir du 1er octobre. Les entités fédérées pourront toujours décider d’appliquer plus strictement ces modalités.
Il n’y aura plus de restrictions pour les activités dans organisées par un club ou une association. Les restrictions applicables aux buffets et au fait de danser lors de fêtes privées, notamment de mariages, sont aussi levées. Les restrictions concernant les mariages civils, les funérailles, l’exercice individuel et collectif de l’assistance morale non confessionnelle au sein d’une association philosophico-religieuse, à la visite individuelle ou collective d’un bâtiment destiné au culte ou à l’assistance morale non confessionnelle. Le port du masque obligatoire est maintenu.
Concernant le secteur événementiel et l’usage du Covid Safe Ticket, les restrictions concernant les événements réunissant moins de 200 spectateurs à l’intérieur et moins de 400 spectateurs à l’extérieur sont levées, sauf si l’autorité locale compétente en décide autrement.
Concernant les événements réunissant plus de 200 spectateurs en salle et plus de 400 spectateurs à l’extérieur, le Covid Safe Ticket pourra être utilisé à partir du 1er septembre. Dans ce cas uniquement, les obligations concernant le masque et la distance sociale seront annulées. À partir du 1er octobre, la fin des restrictions s’appliquera au moins aux événements rassemblant 500 spectateurs à l’intérieur et 750 spectateurs à l’extérieur.
Préparation de la phase post-fédérale
Le Commissariat COVID-19 et le Centre national de crise sont chargés d’élaborer un rapport circonstancié sur la manière d’organiser la fin éventuelle de la phase fédérale et la phase post-fédérale. Le mandat du Commissariat COVID-19 est également prolongé de six mois, notamment pour accompagner la fin de la phase fédérale et assurer le transfert des missions.
Ma. Ar. – Photo : BX1
■ Un reportage de Yassine Mossati et Pierre Delmée