Déficit de places en première secondaire : des pistes sur les rails
Notice: Undefined variable: value_show_subtitles in /data/sites/bx1.be/httpdocs/wp-content/plugins/vc-jwplayer-bx1-shortcode/shortcodes/jwplayer.php on line 68
Notice: Undefined index: showvtt in /data/sites/bx1.be/httpdocs/wp-content/plugins/vc-jwplayer-bx1-shortcode/shortcodes/jwplayer.php on line 68
Il reste 416 places à créer… mais des pistes sont avancées.
Y aura-t-il suffisamment de places pour les élèves de l’enseignement secondaire bruxellois, à la rentrée de septembre ? Si la question est régulièrement posée quand on parle du choix de l’école et du fameux décret inscription, la rentrée 2021 s’accompagne aussi d’une série d’interrogations autour d’une pénurie de places en première secondaire.
Ainsi, il manque à Bruxelles 416 places en première secondaire francophone, rapporte Le Soir, ce lundi. “Il y a une demande plus importante que l’année dernière en première secondaire en Région bruxelloise. On avait escompté, en fait, un certain nombre d’augmentation de place, lié aux sixièmes primaires, et in fine cela a été plus important que prévu“, nous indique Julie Lumen, présidente de la CIRI, la Commission Inter-Réseaux des Inscriptions.
► Interview | Inscriptions dans le secondaire : record du nombre d’élèves sur liste d’attente (22/05/2021)
Car le calcul du nombre de places à pourvoir n’est pas aussi facile que de calculer combien d’élèves sortiront de sixième primaire. “C’est plus complexe, et cette année le montre bien“, explique Julie Lumen, “on avait escompté un peu moins de 300 élèves en plus en sixième primaire à Bruxelles que l’année dernière, et c’est vrai que la demande atteint presque 500 demandes en plus. C’est lié d’une part au fait qu’il y a des élèves d’autres subrégions de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui veulent venir se scolariser à Bruxelles. Et évidemment aussi la coexistence de l’enseignement francophone et néerlandophone, mais aussi international, où il y a des flux qu’on ne peut pas toujours prévoir”
“Des créations de place étaient prévues pour la rentrée, et comme chaque année on se doutait qu’il y aurait des tensions, mais pas à la hauteur de ce que l’on rencontre ici. Les créations de place sont bien prévues, mais certaines écoles, cette année, ont déclaré moins de places en première que les autres années. Du coup, on a pas eu autant d’augmentation de place que prévu“, ajoute-t-elle.
Interview de Julie Lumen, porte-parole de la CIRI
Trois solutions pour normaliser la situation
Dès lors, quelles solutions existe-t-il à cette situation ? Il y a un mois, les autorités francophones avaient déjà entrepris une série de démarches : la création d’une place supplémentaire par classe, puis l’ouverture complète de classes dans certains établissements. L’ouverture de trois nouvelles écoles (ou extensions à des établissements existants) est également annoncée pour le mois de septembre, dans le cadre du plan d’investissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
► Reportage | Les écoles s’organisent pour augmenter leur capacité d’accueil (18/06/2021)
Différentes pistes qui n’ont pas suffi : la Fédération doit désormais envisager d’autres solutions, qui sont actuellement sur la table du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La première d’entre-elles : “s’assurer que toutes les communes de Bruxelles puissent ouvrir des places supplémentaires et avoir des NTPP (Nombre Total de Périodes Professeur, NDLR) des heures de professeurs qui suivent ces créations de classes“, explique Julie Lumen, “Et se dire que si, cette année, je n’ouvre pas une classe en plus que l’année dernière, mais bien une place en plus par rapport à ce que j’avais annoncé en janvier, je reçois également des heures-professeur en plus : ça, on sait que cela va permettre des créations de place.
Seconde piste : “On va aussi permettre d’augmenter le pouvoir d’injonction de la CIRI, qui est pour le moment d’une place par classe, pour qu’au besoin on aille jusqu’à une occupation de 102% des places disponibles dans les écoles“, ajoute-t-elle.
Enfin, la Fédération Wallonie-Bruxelles va créer en urgence une nouvelle école, offrant soixante places. “Sa localisation définitive sera sur Uccle, mais elle démarre temporairement à Molenbeek“, indique Julie Lumen.
Au total, ces trois pistes permettront de créer 375 places, rapportent nos confrères du Soir, avec respectivement 175 et 140 places ouvertes grâce aux deux premières solutions. En prenant en compte les derniers ajustements, et les redoublements suite aux résultats du CEB, le problème des 416 places manquantes semble, dès lors, réglé.
► Les dossiers de la rédaction | Inscriptions dans le secondaire : comment créer de nouvelles places d’ici la rentrée ? (17/06/2021)
Arnaud Bruckner – Photo : Belga (illustration)