2.000 volontaires recherchés à Bruxelles pour tester un nouveau vaccin contre le coronavirus
Deux mille volontaires sont recherchés à Bruxelles pour tester le nouveau vaccin allemand CureVac, rapporte nos confrères de Bruzz. Les volontaires pourraient recevoir la première injection dans un délai d’une semaine et demie.
Bien qu’il existe déjà trois vaccins corona sur le marché en Belgique, d’autres sont encore à l’étude. L’un de ceux-ci est le vaccin à ARN messager du groupe allemand CureVac. Le professeur Pierre Van Damme, chef du Centre d’évaluation des vaccinations à l’Université d’Anvers coordonne la recherche belge, les tests médicaux eux-mêmes sont organisés par les services de santé au travail Cohezio et Mensura à Bruxelles.
« L’étude commence le 22 février. Cinq cents participants se sont déjà inscrits, mais nous recherchons un total de 2000 bénévoles : des personnes à partir de 18 ans en bonne santé », explique à Bruzz Eddie De Block, directeur médical et également chercheur principal de Cohezio.
Une étude mondiale
L’étude bruxelloise est la partie belge d’une étude mondiale dite de phase III portant sur un total de 32.500 personnes. Une fois que les vaccins ont été évalués positivement dans des tests à plus petite échelle sur des animaux et des humains en phase I et II, les vaccins en phase III sont testés sur de plus grands groupes de personnes afin d’évaluer davantage l’efficacité et les effets secondaires.
► Les personnes intéressées peuvent s’inscrire via le lien suivant : https://www.uantwerpen.be/nl/onderzoeksgroep/cev/vaccinstudies/studies/covid-bruxelles/
Femmes enceintes, déficience immunitaire… Plusieurs éléments sont listés sur le site qui empêchent de participer à cette étude. Le docteur De Block prévoit selon Bruzz qu’environ dix pour cent des candidats ne seront pas pris en considération.
Les participants reçoivent 150 euros par visite ou 750 euros au total.
Attention cependant : quiconque s’inscrit comme volontaire n’est pas sûr de recevoir lui-même le vaccin contre le coronavirus. Afin de pouvoir vérifier si l’efficacité ou des effets secondaires sont dus au vaccin, la moitié des volontaires reçoit le vaccin, l’autre moitié un placebo.
Les premiers résultats de l’étude sont attendus fin mars. Même si le vaccin ne sera pas disponible sur le marché tant qu’il n’aura pas été approuvé par l’Agence européenne des médicaments, la production a déjà commencé en collaboration avec GSK.
V.d.T. – Photo : Belga