Coronavirus : l’interdiction de transport de passagers avec le Royaume-Uni prolongée de 24 heures
La Belgique prolonge de 24 heures son interdiction de transport de passagers avec le Royaume-Uni, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.
La Belgique prolonge de 24 heures son interdiction de transport de passagers avec le Royaume-Uni, a-t-on appris lundi de source gouvernementale. Le fret est en revanche autorisé.
Les liaisons entre les deux pays ont été suspendues par la Belgique pour 24 heures dès minuit entre dimanche et lundi, par crainte qu’une nouvelle souche plus contagieuse du coronavirus, détectée outre-Manche où elle est “hors de contrôle“, ne se propage sur le continent.
Le conseil des ministres s’apprête à confirmer pour le transport de passagers une prolongation de l’interdiction de 24 heures. Elle sera publiée dans un arrêté de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden.
A partir de ce mercredi (23 décembre), les retours du Royaume-Uni ne seront autorisés que pour les seules personnes qui ont leur résidence principale en Belgique. Les contrôles du formulaire de localisation du passager (PLF, pour “Passenger Locator Form”) seront renforcés et la quarantaine stricte de sept jours sera d’application. Le transit aérien par la Belgique sera également autorisé à partir de mercredi, pour autant que ce transit vise une destination hors UE.
Pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni n’ayant pas leur résidence principale en Belgique, l’interdiction de transport direct de passager par avion, par train ou par bateau restera d’application jusqu’au 31 décembre.
Cette interdiction sera levée au 1er janvier pour les passagers qui présentent dès l’embarquement un test négatif au coronavirus.
Vers une harmonisation européenne ?
La France, le Danemark et l’Irlande ont également suspendu pour 48h leurs transports de passagers avec le Royaume-Uni, tandis que l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas ont annoncé un interdiction pour 10 jours. Une tentative d’harmonisation au niveau européen n’a pas encore abouti. Elle est nécessaire pour éviter qu’une interdiction dans un pays soit contournée par des entrées via un autre pays, ou pour établir les tests nécessaires à une levée des mesures.
Une réunion d’urgence du mécanisme européen de réponse aux crises convoquée lundi matin à Bruxelles a permis “d’identifier les différentes options pour une réouverture des frontières de manière coordonnée et avec des mesures identiques“. Ces mesures discutées au niveau des experts vont être soumises mardi aux ambassadeurs des États membres. Ils devront s’entendre sur leur durée et se coordonner sur leur ampleur.
Belga