Précarité étudiante : la FEF mènera une action symbolique devant le cabinet de la ministre Glatigny
La Fédération des étudiants francophones (FEF) mènera une action symbolique ce mardi devant le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR) contre la précarisation des étudiants et pour un refinancement de l’enseignement à l’occasion de la journée internationale des étudiants.
La FEF déposera des chaussures devant le cabinet de Valérie Glatigny (MR) pour symboliser le fait que les étudiants” ont beaucoup usé leurs chaussures”. L’association a lancé, le 2 novembre, une marche virtuelle de deux semaines contre la précarité et pour le refinancement public de l’enseignement supérieur. Les participants étaient invités à utiliser une application calculant le nombre de pas effectués par jour. L’action se termine ce mardi, journée internationale des étudiants, par une manifestation symbolique annonçant le nombre de participants et de kilomètres accomplis. Plus de 500 étudiants ont comptabilisé près d’1,5 million de pas.
Précarité grandissante
La FEF dénonce depuis plusieurs années la précarité étudiante grandissante, que la crise sanitaire exacerbe. “Une année d’étude coûte entre 8.000€ et 12.000€, obligeant un étudiant sur quatre à travailler pour payer ses études. Alors qu’une majorité d’étudiants bénéficient de la solidarité familiale pour payer leurs études, la précarisation de la société, dû à la crise sanitaire, aura un impact sur l’accessibilité à l’enseignement supérieur“, explique la fédération.
De plus, pour assurer un enseignement supérieur accessible et de qualité, il est nécessaire de refinancer publiquement l’enseignement supérieur, selon l’organisation. “Financés par un système d’enveloppe globale fermée depuis plusieurs années, les établissements d’enseignement supérieur ont vu le financement par tête d’étudiant diminuer de 20%. Les 50 millions d’euros récemment promis par la ministre de l’enseignement supérieur ne seront pas suffisants pour garantir un enseignement capable de former les citoyens de demain“, avertit-elle.
Rédaction avec Belga