Mobilité : un conducteur sur 5 préfère le train ou le vélo à la voiture en cas d’embouteillages, selon Vias
Dans les embouteillages, un automobiliste sur trois cherche un itinéraire bis via un application, et une personne sur cinq adapte son mode de transport, ressort-il d’une étude de Vias (ancien IBSR) sur le comportement des automobilistes.
La radio reste le moyen le plus utilisé pour s’informer sur les embouteillage pour les 47% des conducteurs qui vérifient l’état du trafic avant de prendre leur voiture. Parmi les conducteurs qui s’informent à l’avance, une personne sur cinq adapte son mode de transport en cas de trafic, pour prendre le train ou le vélo plutôt que la voiture, a observé Vias. “Nous devons encourager ce type de choix pour les conducteurs qui ont la possibilité de voyager avec un mode alternatif. En se déplaçant autrement ou en modifiant l’heure de départ, ils veillent à réduire les embouteillages. Ils améliorent ainsi la situation pour les usagers qui n’ont pas de solutions de rechange. Certaines zones sont en effet mal desservies par les transports en commun.”, commente l’institut pour la sécurité routière.
Beaucoup d’automobilistes ne s’informent pas à l’avance, mais au moment où ils se trouvent dans les embouteillages. Deux conducteurs sur trois (67%) cherchent alors un itinéraire alternatif, via une application sur smartphone (32%). Les conducteurs de 18 à 34 ans les utilisent davantage (44%) que les conducteurs de plus de 55 ans (18%), montre encore de l’enquête.
Comportement irritants
Parmi les comportements jugés irritants : le fait de talonner un autre conducteur, pour 32% des personnes interrogées, ou les changements incessants de bande de circulation. “Les études montrent toutefois qu’en changeant constamment de bande, les conducteurs n’y gagnent rien et nuisent au contraire à la sécurité routière et à la mobilité.”, indique Vias. En outre, cette attitude contraint les autres usagers à freiner, ce qui perturbe la fluidité du trafic. L’augmentation du nombre de manœuvres augmente est non seulement une cause se perte de temps, mais elle est aussi néfaste pour la sécurité routière. “Si deux conducteurs veulent effectuer simultanément cette manœuvre, cela risque de donner lieu à un accrochage, ce qui va faire perdre encore plus de temps à tout le monde. Sans parler de ceux qui forcent le passage. En outre, toutes ces manœuvres représentent un danger pour les motards qui se faufilent dans les files.
Autre observation : les embouteillages favorisent l’utilisation du GSM. Un conducteur sur 7 (15%) profite des bouchons pour vérifier ses e-mails ou aller sur les réseaux sociaux. “Distraits de la sorte, ces conducteurs risquent de mettre plus de temps à redémarrer une fois que la file se remet en mouvement ou de ne pas voir les motards qui se faufilent dans le trafic. Un tel comportement peut donc avoir des répercussions tant sur la mobilité que sur la sécurité routière.”, conclut Vias.
Rédaction (Photo : Belga / Nicolas Maeterlinck)