Myria demande une politique basée sur le respect des droits fondamentaux
Myria, le Centre fédéral migration, se réjouit vendredi, dans un communiqué, que certaines de ses recommandations aient trouvé un écho dans l’accord de gouvernement Vivaldi et appelle à une concrétisation rapide ainsi qu’au dialogue concernant les nombreux défis en la matière.
L’accord de gouvernement aborde la traite et le trafic des êtres humains dans le chapitre asile et migration, porté par une ambition forte. Il est prévu de miser sur la détection et les contrôles de terrain, avec des moyens suffisants, note Myria. Détecter la traite des êtres humains est une tâche ardue. C’est pourquoi le Centre fédéral migration demande que l’accent soit mis sur les poursuites et la répression judiciaires, ce qui aurait pu être souligné plus fortement dans le texte. Myria se réjouit toutefois que le financement des centres spécialisés pour les victimes de traite des êtres humains soit renforcé.
Le Centre se dit aussi satisfait que l’accord prévoie des moyens suffisants pour tous les services spécialisés, magistrats, police et services d’inspection. En ce qui concerne la traite des êtres humains, Myria demande depuis plusieurs années que la priorité soit donnée à la lutte contre les trafiquants et au démantèlement des réseaux. Un meilleur dosage des ambitions politiques pour la migration de transit et la lutte contre le trafic d’êtres humains offre certainement des perspectives, selon lui. Enfin, d’après Myria, l’ambition d’éclairer la politique et la législation en la matière par une commission parlementaire et un groupe de travail est “sans conteste bienvenue”. Le Centre fédéral migration le demandait depuis longtemps et mettra volontiers son expertise à disposition, indique-t-il.
Belga