Le ministre de la santé bruxellois veut des indicateurs plus précis pour les dépistages massifs en maisons de repos
Le ministre bruxellois de la Santé Alain Maron (Ecolo) a demandé au Risk Managment Group (RMG) de fixer des indicateurs plus précis de situations dictant un dépistage massif en maisons de repos.
“Pour le moment, personne n’est en mesure de dire quand procéder à un cliché général de la situation à l’aide de tests PCR pour éviter un emballement général”, a-t-il affirmé vendredi au cours d’une videoconférence de presse faisant le point sur les mesures envisagées à Bruxelles pour faire face à un rebond de la pandémie de Covid-19. Le ministre a toutefois reconnu qu’en matière d’anticipation, on était loin de la situation d’il y a trois mois tant en équipements qu’en termes d’organisation. Il a rappelé les obligations que doivent rencontrer ces établissements de la capitale à court terme (fin du mois) et d’ici septembre.
Globalement, il y a à présent, à l’échelle de toute la société, une stratégie de dépistage avec des moyens beaucoup plus importants qu’en mars pour ce faire, a-t-il souligné. Dans la population générale, sont systématiquement testées toutes les personnes présentant des symptômes ainsi que leurs proches. Ces tests sont remboursés par l’INAMI. Pour les voyageurs revenant de pays en zone orange, le test n’est pas remboursé, sauf sur prescription médicale.
Dans les maisons de repos, les personnes sont testées immédiatement, en cas d’apparition de symptômes. En cas de difficulté ou si plusieurs cas apparaissent, l’établissement doit prévenir le service d’hygiène de la Commission Communautaire Commune (CCC) et, comme ailleurs dans le pays, s’enclenche alors une stratégie plus agressive de testing dans l’établissement. Dans les autres collectivités de soins disposant d’un médecin-référent, il appartient à celui-ci de décider de procéder à un dépistage.
En cas d’apparition de plus d’un cas, la CoCom doit également être informée. Dans les collectivités ne disposant pas de médecin référent, la procédure est la même que pour l’ensemble de la population, mais la CoCom peut être mobilisée, en collaboration avec la commune pour organiser une campagne de dépistage.
Belga – Photo: Jasper Jacobs